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Lui

Je sais que tu navigues


aux ras des océans,


là où les vagues


ont des rondeurs de femmes.


Là où la houle


te berce comme mère


son enfant.


Je sais que tu les frôles


comme un amant


approche son premier baiser.



Je sais que tu caresses


les âmes des marins enfouis,


qui chuchotent aux sirènes


que tu n’es pas parti.


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Commentaires

  • Merci cher Abdeslem pour votre commentaire, dans une minute il y a 60 secondes et 60 fois je pense à lui mais je sais que moi je suis vivante ainsi il vit avec moi. Il n'y a en moi aucune morbidité, je reste heureuse, c'est ma façon de dire à la mort "tu ne m'a rien pris". Bien sûr il y a ce combat avec d'autres mères pour plus de justice mais nous leurs devons bien ça.
  • La perte est un signe de vie, pour pouvoir dire à ceux qu’on aime, combien on les aime et combien on les chérisse.
    Et pouvoir garder le cœur chaud pour/par ceux qu’on aime le plus, est un signe d’amour, mais aussi, de vie.

    Toutes mes amitiés,

    Abdeslem
  • Elles avaient toutes
    apporté un gravier de cimetière
    un caillou noircit de sang séché.
    Elle marchaient en silence,
    le ventre de la terre tremblait
    sous leur cris.

    la justice se taisait
  • Merci pour votre attention, elle m'est précieuse et agréable,
    yvette
  • Très belle écriture ....merci pour cette émotion
  • Bien sûr qu'elles chantent pour lui, tout spécialement, comme elles chantent pour tous ceux qui sont déjà sur l'autre rive, dont l'absence se fait sentir.
    Votre amitié m'est précieuse aussi, merci Chère Yvette!

    Cordialement,

    Pascale
  • Je crois en effet, que la nuit, les sirènes chantent pour les étoiles. J'espère qu'elles portent à mon fils, les mots que je lui murmure.
    Merci pour votre amitié.
  • J'aime beaucoup votre poème, il est flamboyant et très doux, il vous rend celui qui n'est pas parti, les sirènes l'ont chuchoté aujourd'hui...:-)

    Vives amitiés,

    Pascale
  • Reine des Dames..!


    Heureux d’entendre
    Ta belle voix
    Pleine de couleurs
    Pleine de douceurs,
    Si magique,
    Et pleine de charme…

    Je te vois déjà,
    Sur les ails dorés d’un papillon
    Qui survole
    Tous les rêves..!
    Et Qui chatouille
    Toutes les âmes..!

    Ô, quelle élégance..!
    Ô, chère Yvette..!
    Reine des Dames,
    Reine des saisons,
    Et magie des flammes..!

    Reine de tous les instants
    Reine de la vie…
    De toute la vie..!

    Ô, chère Yvette..!
    Reine des Dames..!



    Abdeslem SBIBI
    Maroc
    Le 10 Mars 2010
  • Amis des sables


    Je te vois,
    dans ton pays
    de hautes dunes mouvantes,
    portant le même jour les couleurs,
    de l’or et du charbon.

    Es-tu en haut de cette colline
    toisant, sur ton cheval,
    le bleu du ciel
    de ta couleur de peau ?

    Enrobé d’indigo,
    l’œil noir,
    fixé sur l’horizon.
    Seul et solitaire
    attendant la levée du vent
    pour disparaître.
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