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Publications de RICHARD Jean-Jacques (16)

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Vademecum de l'édition

J'ai terminé d'écrire mon manuscrit ... et après?

Régulièrement confronté avec des auteur(e)s cherchant à se faire éditer ou ayant été arnaqués par des éditeurs peu scrupuleux, profitant du désir bien légitime de se faire éditer, j'ai décidé d'écrire un petit livre intitulé "J'ai terminé d'écrire mon manuscrit ... Et après?"
J'essaye de faire le tour des sortes d'éditions (cpte d'éditeur, cpte d'auteur, auto-édition..) des avantages et inconvénients liés à chaque mode. On peut y trouver quelques conseils de préparation du manuscrit avant de l'envoyer. Une analyse des contrats avec les pièges à éviter. ETC....
Ce livre est disponible sur Amazon et téléchargeable sur Kindle

  • ASIN ‏ : ‎ B09Z716QWX12273423265?profile=original
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Mon enfance pour deux

Quand un enfant naît après le décès d’un autre, ses parents, sa famille, ses proches l’investissent involontairement d’une mission de remplacement dont ils ne sont pas toujours très conscients.

L’enfant est alors soumis à une charge émotionnelle importante à laquelle il doit faire face, car même et surtout si cela n’est pas dit, il le ressent comme une condition sine qua non à sa survie au sein de la famille et de la société.

Il ne peut décevoir ses parents !

Le choix est à la fois simple et cornélien. Soit il vit la vie du disparu par procuration au détriment de la sienne. Soit il se rebelle, quitte à ne pas trouver sa place dans son entourage. Soit il compose entre les deux, vivant à la demande la vie de l’autre, mais en se ménageant vis-à-vis de l’extérieur une vie qui lui est propre au risque de devenir schizophrène.

Dans ce roman, c’est la troisième voie que le bambin choisit pour préserver sa personnalité et en même temps essayer de ne pas décevoir ses parents.

L'histoire racontée dans "Mon enfance pour deux" se situe dans les années '50 . Ne croyez pas surtout que ce genre de chose ne se produise plus aujourd'hui. Devant la perte d'un enfant les parents, de tous temps, ont cherché et cherchent encore à combler d'une manière ou d'une autre l'absence.12273415694?profile=original

Paru aux éditions Acrodacrolivres ISBN « 9782930956640 » au prix de 15,00 €, il n'est désormais plus disponible que chez moi ou à partir de mon Blog : jeanjacquesrichard.wordpress.com

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Vivre

Vivre est une nouvelle de +/- 5000 mots commandée par mon éditeur.

Le mot vivre m’a été attribué par référence à ma situation de santé.
En effet je venais de réussir à échapper à un cancer de la prostate très agressif.

Mon corps est une machine à cancer. Après celui des poumons et du sein, j'ai été confronté à celui de la prostate.
Ce dernier a été le plus agressif à un tel point qu'on ne me donnait que très peu de chance d'y survivre.

Je me suis servi de cette expérience, où j’ai titillé la mort, comme fil rouge de mon histoire mais surtout pour communiquer ma philosophie de vie, face à la maladie, face à la mort, face aux gens qui réagissent difficilement quand ils sont confrontés à la maladie grave de l’un de leurs proches .

J’essaie d’apporter quelques pistes à leurs craintes, mais aussi comment j’ai appréhendé l’avant et l’après de cette maladie.

Si je parle ici d’un cancer de la prostate, on pourrait tout aussi bien dire à peu près la même chose de n’importe quel cancer ou maladie grave dont l’issue est malheureusement souvent fatale … mais pas cette fois-ci !

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Ce livret se veut résolument optimiste, avec un brin d'humour même si le sujet peut paraître difficile.
Paru aux éditions Acrodacrolivres ISBN « 9782870360019 » au prix de 5,00 €, il n'est désormais plus disponible que chez moi ou à partir de mon Blog : jeanjacquesrichard.wordpress.com

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Pour la première fois, un salon international virtuel du livre francophone se déroule actuellement jusqu'à dimanche 6 décembre à minuit

Il vous est possible de faire connaissance avec plus d'une centaine d'auteur(e)s francophones, de découvrir leurs œuvres mais aussi de rentrer directement en contact avec chacun d'eux dans un entretien vidéo personnalisé  
https://www.sillf.com/les-auteurs

Si vous désirez découvrir ce que je fais ou prendre rendez-vous, vous pouvez directement allez sur mon raccourci 
https://www.sillf.com/auteurs/richard-jean-jacques

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Ouvre-moi ta porte
Et laisse-moi entrer
Mes yeux doux t’exhortent
Ne reste pas fermée

Il fait si froid dehors que le bout de mon nez
Est déjà tout rouge malgré mon col roulé
Avec la goutte au nez je vais éternuer
Et n’ai pas de mouchoirs pour pouvoir l’essuyer.

REFRAIN

J’ai titillé le bouton de rose qui sert
De sonnette juste au-dessus de ta porte
J’ai carillonné jusqu’à t’en faire un concert
Afin que ma supplique ne reste lettre morte.

REFRAIN

Pour que tu acceptes que je m’introduise
J’ai même entretenu ton si joli gazon
Tu sais bien celui qui entoure ta maison
J’espère que tu apprécies ma surprise.

REFRAIN

Tes lèvres s’entrouvrent est-ce pour m’inviter
Dans ton antre tout chaud c’est doux d’y pénétrer
J’ai dû en ressortir puis à nouveau rentrer
Car j’avais oublié d’essuyer mes souliers.

REFRAIN

De douces effluves me chatouillent le nez
Elles attisent mes sens je vais éternuer
Il fait si bon chez toi ça m’a ravigoté
On a joué ensemble on s’est bien amusés.

REFRAIN

C’est fait je n’ai pu me retenir plus longtemps
J’ai éternué beaucoup de fois en suivant
J’étais si tendu me voilà tout relaxé
Au moment de sortir je me sens soulagé.

Ouvre-moi ta porte
Il est temps de sortir
Tes yeux doux m’exhortent
À bientôt revenir.

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Voyage en eau troublée

 

J’ai pris place, pour quelques années, dans cette chose de peau et de poils, d’os et de sang et de muscles noués.
Je l’ai camouflée pudiquement avec des sous-vêtements faits de sentiments, de pleurs et de tourments, mais  aussi de joie et de bonheur pour en protéger le cœur de la rigueur desséchante des gens.
Je l’ai habillée de connivences et de vivre ensemble pour m’intégrer dans ce monde déjanté et l’ai déguisée de compromis pour me permettre d’avancer à mon rythme, sans me faire complètement absorber par les foules réclamant ma rentrée dans le rang, le lissage par le bas de mes différences, l’annihilation de mes pensées révoltées quand elles ne sont pas révoltantes ou révolutionnaires.

Embrumé, drogué, dopé par les certitudes de ma jeunesse, je l’ai prise comme une barque pour traverser les océans de la vie.
Des océans où je me suis baigné dans l’insouciance des eaux calmes de l’enfance, où j’ai ramé à contre-courant dans mes révoltes d’adolescent, où je me suis laissé porter par mes assurances de jeune adulte, où j’ai lutté contre les éléments déchaînés pour imposer mes points de vue d’adulte « averti ». Croyant détenir des certitudes, je me suis noyé dans les propos lénifiant des escrocs de la pensée alors que c’est eux qui m’avaient implanté mes certitudes qui n’étaient autres que des leurres, que les leurs.

Je me suis ainsi retrouvé parfois sous la tempête, parfois porté par la brise, rarement sous un calme plat. Il est pourtant des jours où, je me suis senti perdu, sans port en point de mire, sans voile à l’horizon, abandonné, seul bien qu’entouré. Comme disait Lény Escudero dans la chanson « Mon voisin est mort » -  « être seul, c’est vivre seul au milieu de la foule … au milieu du désert, on n’est pas seul … on est perdu c’est pas pareil …»

Mais à chaque fois, des soleils apparaissent et mon ciel s’éclaircit de bourgeons d’idées qui me font renaître à la vie au milieu des incertitudes de mon vécu.

J’erre dans un monde fait de contradictions, soufflant le chaud et le froid, le bon et le mauvais, se cherchant mais ne se trouvant point. 

Je suis un être pensant, bien ou mal, mais pensant, parfois penseur souvent pensif.

Quand, de mes semblables, je reçois plus de questions que je n’ai de réponses, je me prends à parler … aux poissons ou aux étoiles, aux algues ou aux cailloux, aux oiseaux ou aux nuages mais ils me laissent tous avec une sorte de soif, toujours plus lancinante, toujours plus brûlante, toujours plus cuisante et toujours inassouvie, celle de toutes mes méconnaissances.

Alors je touche du bout du doigt l’absurdité de tous les combats au nom d’un idéal, d’une religion, d’une politique, d’un concept ...
Ah ! Ils sont nombreux ces prophètes de l’art de vivre ! C’est à peine l’art de survivre qu’ils proposent, quand ce n’est pas moins que l’art de mourir.
Mais vivre ou mourir pour une cause, n’est-ce pas ce que les gens demandent pour avoir une impression de se donner l’illusion d’un sens à leur vie ?
Pourquoi dès lors devraient-ils se priver de toute cette main d’œuvre consentante ?
Face à toutes les questions que se posent la plupart d’entre nous, ils viennent comme des sauveurs, nous apporter leurs bonnes paroles qui se veulent des bonnes solutions. Mais ce n’est qu’un emballage. Un emballage qui se comporte comme un caméléon, prenant la couleur des gens ou du temps mais gardant leur propre manière de penser et d’agir et contrairement à ce qu’ils disent, pour leur bien et leur avantage qui est souvent complètement contraire au nôtre.

J’ai beau les analyser, les retourner, les disséquer, ils m’apparaissent tous aussi futiles les uns que les autres. Pourtant, ils prônent tous le même message de base fondé sur l’amour, l’aide aux autres, la con-fffiaance et le fait qu’ils agissent pour notre bien.

Croyant détenir à eux seuls LA vérité, la seule, la vraie, ils se perdent rapidement dans de faux prétextes. Edictant des lois, des commandements, imaginés par la vanité des hommes qui les prônent et qui s’en servent à leurs fins personnelles.
Vanité, pouvoir, vanité du pouvoir et pouvoir de la vanité.

Les rapides m’entraînent dans les méandres de cette vie, dans ses grottes souterraines noires de l’oubli, si vides qu’un sentiment à peine pensé provoque un vacarme assourdissant, culpabilisant tel un coup foudroyant de solitude. La résonnance de mes pensées se propage et retenti sur la peau des tambours creux de leurs propos. Et cet écho va de plus en plus grandissant m’interdisant de me taire plus longtemps.

Alors je me rappelle que je suis moi, que je n’ai pas besoin de cette pensée imposée, de tous ces « modèles » de vie.
J’ai ma propre pensée et il est important que je me convainque moi-même qu’elle est ma meilleure chance de progresser dans ma vie.
Les réponses, nous les possédons tous aux tréfonds de nous-mêmes mais nous manquons d’un minimum d’introspection pour y accéder. Notre  vie se passe à chercher le chemin qui nous y conduira.

Il me faut donc quitter cette barque ou plutôt cette galère dans laquelle je m’étais enrôlé et qui me salit, qui m’écorche, qui m’éventre, qui m’écœure, qui m’ouvre le cœur et me laboure au plus profond de moi.

Me désincarner, me désincarcérer de ce joug de douleur, sortir de cette enveloppe charnelle, tel un esprit, pour m’évader de cette prison de chair et pouvoir enfin vivre de renouveau.

Je suis un ressuscité, dégagé des faux semblants, j’ai enfin accosté et je regarde les flots des passants se débattant à nager à contre-courant comme pour remonter à la genèse du monde. En fait ils se battent contre eux-mêmes et ne le savent pas ; du moins pas encore.

Je suis un résistant, né humain, conscient de mon appartenance au monde animal, j’essaye au cours de mes pérégrinations de conserver l’essence même de l’homme tout en m’enrichissant de ses nouvelles découvertes. Le fait d’être conscient de faire partie d’un tout donne une valeur à chaque détail, même si certain pense que les détails sont insignifiants et non pas d’importance. En fait chaque chose n’a d’importance que celle qu’on lui donne.

Le monde va à sa perte comme nous allons à la mort ? Et si chaque fin est un nouveau départ, devra t’il se perdre pour mieux se retrouver, devra t’il se détruire pour permettre de régénérer une vie plus fortes ? Et est-ce que seuls les plus forts survivront ?

Alors je me suis posé la question de savoir qui sont les plus forts ! Les plus riches ? Les plus forts physiquement ? Les plus roublards ? Les plus méfiants ? Les plus intellectuels ?… A moins que ce ne soit l’enfant avec ses certitudes qui serait le plus fort ? N’est-ce pas lui qui reconstruit chaque jour le monde dans lequel il vit, qui lui attribue des pouvoirs, des espérances, des devenirs ?

Pour ma part, je pense que les plus forts sont ceux qui peuvent faire preuve de la plus grande indépendance pour penser.

Arriver à penser en toute autonomie dans notre monde où nous sommes confrontés à chaque instant à des messages publicitaires ou autres de tous les genres est une force énorme. C’est la force de la liberté.

L’autonomie n’implique pas de vivre en autarcie bien au contraire. L’autonomie permet justement de vivre avec tout le monde mais sans en dépendre spécialement.

L’autonomie appliquée à la pensée permet de prendre dans chaque situation ce qui nous convient et cette liberté de penser entraîne une liberté d’agir.
Mais la liberté de penser et la liberté d’agir font peur. Ces libertés nous renvoient à nous même. Elles nous responsabilisent face à nos actions et à nos choix de vie. Plus question de dire que c’est la faute de notre éducation, des politiques, des religieux, des autres.

En utilisant à bon escient les nouvelles technologies, tout en restant chez moi, je suis devenu un nomade salutaire, un poète cartésien, un solitaire qui lubrifie les aiguillages de la vie jusqu’à en accepter la mort.
Je suis un libre acteur de ma vie qui transforme sa pensée en acte de vie.

Enfin, JE SUIS ! Je suis MOI tout simplement.

  

                                                                                                                   ©Jean-Jacques RICHARD 2016

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57 poésies sur les bons et les moins bons moments de la vie,

mais surtout sur la tendresse, l’amour, l’enfance …


Où le trouver ?


Librairie ACRODACROLIVRES - CENTRE LITTERAIRE
21 Rue du Tienne - 1495 TILLY (Villers-la-Ville)

Contact par mail : acrodacrolivres@gmail.com
Contact par mail : richardjjacques@gmail.com


Dans toutes les bonnes librairies (qui utilisent BDL ou DILICOM) possibilité de le commander en indiquant
Le titre : A la découverte de la vie
L’auteur : Jean-Jacques RICHARD
La maison d’édition : ACRODACROLIVRES
Le numéro ISBN : 9782930756561

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Elles se livrent

Elles se livrent

 

Elles se livrent

Encore et en corps

En cœur et encore

Dans un tendre corps à corps

Elles encordent ton corps

A leur cœur

Accordent ton corps

Aux accords de ton cœur

Se déclinent se conjuguent

En cœur de beurre

 

Elles se livrent

A nos corps dans nos cœurs

Se soulagent de nos corps

Se saoulant de nos cœurs

Encore et encore

Corps à corps encordé

Cœur à cœur enlacé

Encore embrasés

 De deux cœurs enlacés

En corps embrassés

 

 Et que dans les livres

De tous ces malheurs

Qui donnent des haut-le-cœur

Elles donnent de tout leur corps

Ce qu’elles ont sur le cœur

Inscrit à jamais dans leur corps

Gravé au long des années

Encore et encore

Puis encordent la vie

En cœur à cœur

 

Puis elles nous livrent

Un corps de leur corps

Conjugué de nos corps

Le cœur de leur cœur

Se délivrent de ce corps

Pour le voir en corps et encore

Couvrir ce corps

Des douceurs de leur cœur

Et que sonne le cor

Quand résonne le cœur

                                                                                                                 © SABAM 2015 - RICHARD Jean-Jacques

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ORDINATORAPHOBIE

ORDINATORAPHOBIE

 

Il était une fois un homme intelligent

Un illustre génie authentique savant

Qui n'avait qu'une peur mais c'était embêtant

Celle de sa conscience et de ses sentiments

 

Si par malheur son cœur battait pour une fleur

Ou que pour une dame se faisait plus pressant

Il ressentait la peur véritable frayeur

Qui remontait en lui tuant ses sentiments

 

Il décida un jour de construire une armoire

Y logea des puces douées d'une mémoire

Et leur fit retenir toutes ses connaissances

De peur d'en oublier au cours de ses vacances

 

Pour que d'un des tiroirs on puisse extirper

Ce qu'on leur a dicté sans trop les déranger

Il suffisait d'un mot ou bien d'un numéro

Et leur devise était "Marge d'erreur zéro" 

 

Comble de perfection elles pouvaient digérer

Tout ce qu'on leur donnait ou bien l'analyser

Elles étaient dirigées par un ordonnateur

Véritable patron ou administrateur

 

Par un triste matin d'été ensoleillé

Notre homme fut un jour contraint d'aller à pied

Pour arriver plus vite il prit à travers champs

De suite poursuivi d'étranges sentiments

 

Son émoi fut si grand qu'il prit la décision

De se débarrasser de façon radicale

De toutes ses frayeurs et pour cette mission

A son ordonnateur confia l'intégrale

 

Depuis notre bonhomme se promène tranquille

Sa peur des sentiments n'est que chose futile

Sa phobie maintenant ce n'est plus le bonheur

Il a d'autres frayeurs il craint l'ordinateur

 

 

                                                               © Sabam - RICHARD Jean-Jacques

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D'ECORCE

D'ECORCE

 

 

Mourir

Pour rejaillir dans la sève d'un fruitier

 

Etre

De ton verger cet arbre si puissant

Que tu aimes regarder

 

Te fleurir au printemps

T'embrancher dans mes bras

T'embrasser dans mes branches

T'ombrager en été

 

 

Te nourrir en automne

Et envahir ta bouche

Juteuse de mes fruits

 

Espérant qu'un pépin

Te féconde les entrailles

Et que mes branches mortes

Te réchauffent l'hiver

Et que mes feuilles sèches

Te servent de litière

Chaque année

Inlassablement

Je me reverdirai

 

© SABAM - RICHARD Jean-Jacques

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LETTRE A UN FOETUS

LETTRE A UN FOETUS

 

Tu n'es pas encor né toi mon petit bébé

Il n'y a que six mois que je l'ai fécondée

Cette belle Vénus qui sera ta maman

Et pourtant tu lui causes déjà bien du tourment

 

Je t'en prie laisse-lui le temps de respirer

Calme-toi un instant arrête de bouger

Maintenant qu'elle dort pourrais-tu t'empêcher 

Pendant une heure ou deux de donner des coups d’ pieds

 

Ce n'est pas aujourd'hui que tu pourras sortir

On n'est pas encor prêt on n'a pas de prénom

Ton berceau n'est pas fait dans notre cabanon

Mais dans trois mois c'est sûr on pourra t'accueillir

 

En attendant dis-moi ça te ferait plaisir

Que ce jour je sois là pour t'aider à sortir

Ta maman se prépare avec application

Pour que tu n'aies pas mal malgré les contractions

 

Tu verras mon enfant comme le monde est grand

Comme les fleurs sont belles et les oiseaux charmants

La lune toute en or et le soleil de feu

Tu verras le ciel bleu oui tu seras heureux

 

Tu verras  plein de choses et sentiras des roses

Mais je peux te prédir' ce qu'est l'apothéose

En effet le plus beau le meilleur le plus grand

C'est tu le comprendras le cœur de ta maman

 

© SABAM - RICHARD Jean-Jacques

 

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LE POÈTE

LE POÈTE

 

C'est un homme à tout faire

Même le dictionnaire

Il définit les mots

Et les rend un peu sots

 

Il est comme un papa qui invente une histoire

Et qui va la conter à ses enfants le soir

Il la rend un peu gaie pour vaincre leur cafard

Et doit l'enjoliver de peur des cauchemars

 

Il est le magicien qui change notre vie

Nous la dépeint en rose alors qu'elle est en gris

Nous parle de bonheur et de notre survie

Nous envoie dans la lune ou bien au paradis

 

Il est le musicien qui dirige les phrases

Les met en symphonie en fugue et cætera

Un petit trémolo un soupir sans emphase

Chacune son solo ça fait un opéra

 

Il est le pâtissier qui peut faire avaler

L'histoire la plus noire en la couvrant de miel

Quand il l'a présentée en gâteau décoré

De sucres colorés aux couleurs d'arc-en-ciel

 

Il est le forgeron qui réchauffe les mots

Fait rougir les petits et tape sur les gros

Il est le bijoutier qui cisèle une idée

Lui arrondit les angles et lui fait un bébé

 

Il est le créateur d'un monde un peu fou

S'il est de bonne humeur il le rend un peu flou

Il est le géniteur d'autres philosophies

Qui subjuguent la mort pour recréer la vie

 

                                           © SABAM - RICHARD Jean-Jacques

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Chatteries

 

 

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Chatteries

 

Minou chat

Au frais minois

Chatoyant à mes yeux

Ondulant aux chatouilles

Charmant mes rêves

Rêvant à mon rire

Miaulant à mes mots

Mordant à mes minauderies

Grattant ou griffant

Grognant aux grattements

Minou chat

Ronronnant à minuit

Le maître n’est pas

Celui que l’on croit

 

  

© Sabam RICHARD J-J

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Qui me dira

Qui me dira

 

 

Qui voudra me dire que je rêve

Qui voudra me sortir de ce traquenard

Où la violence sans trêve

Me fait vivre un véritable cauchemar

 

Qui me dira

Pourquoi la bêtise sans borne

Des gens qui sont aisés

Provoque la solitude morne

Des défavorisés

 

Qui me dira

Pourquoi la jalousie c’est son nom

Doit-elle atteindre autant de cons

Pourquoi toujours autant de haine

Quand ça en vaut si peu la peine

 

Qui me dira

Pourquoi tant de misère humaine

Et d’injustice aussi sereine

Quand tout le monde espère

Qu’on évitera la guerre

 

Qui me dira

Pourquoi ces gens qui veulent

Voir changer le monde

Croient tous qu’ils sont seuls

Devant ce mal immonde

 

Qui me dira

Pourquoi nos sentiments

Nous font à tous si peur

Que nous faisons semblant

De n’avoir pas de cœur

 

Qui voudra me dire que je rêve

Et que je vais me réveiller

Sur la planète d’Adam et Eve

Et que ce sera toujours l’été

 

 

© SABAM - RICHARD Jean-Jacques

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Tu es

Tu es  

 

Tu es sèche

Tu es laide

Tu es rêche

Tu es raide

 

Tu es aimable

Tu es belle

Tu es détestable

Tu es telle

 

Tu es horrible

Tu es errante

Tu es sensible

Tu es tentante

 

Tu es vive

Tu es douteuse

Tu es agressive

Tu es douloureuse

 

Tu es douce

Tu es violente

Tu nous as tous

Tu es puissante

 

Tu es là

Tu es unique

Tu es toi

Tu es pudique

 

Tu es pénible

Tu es passante

Tu es terrible

Tu es présente

 

Tu es impulsive

Tu es majestueuse

Tu es primitive

Tu es amoureuse

TOI LA MORT !

                                           © SABAM RICHARD Jean-Jacques

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Avant propos

AVANT PROPOS...

  

Un jour d'hiver 

                 une folie douce

                              accompagnée de quelques idées

                 vint frapper

                              à coups de marteaux

                                                                      sur l'enclume de mes oreilles

  

Mon cerveau

                     trouvant leurs résonnances

                                                               sans pareilles

                     les invita

                                  à élire domicile

                                                           dans sa matière grise

                      et leur loua

                                  quelques cellules

                      et comme loyer

                      leurs demanda

                                   quelques vers

 

C'est depuis ce temps

                       que j'écris.

  

© SABAM - RICHARD Jean-Jacques

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