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Publications de Claude Miseur (166)

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Poésie au Crépuscule 14ème. Béatrice Libert

 

Au plein coeur de l’été, c’est Béatrice Libert qui vient nous apporter,

avec son sourire et sa joie de vivre, la découverte de ses poèmes.

Un partage heureux puisque Gabriel Ringlet nous dit :

« Une chose est sûre en tous cas, il faut y entrer dans ce jardin-poème, si

fragile et si fraternel, s’y promener, peut-être s’y perdre, mais avec la certitude que demain est tiède d¹être déjà aimé ».

 

 

 

Poésie au Crépuscule 14ème.

Un moment privilégié pour se retirer du brouhaha du monde.

L’asbl Théâtre des Chemins/des Mots pour dire

vous propose de retrouver nos poètes, si nombreux en Belgique

et tellement absents de notre vie quotidienne.

1er août 2013 à 18 h

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Béatrice Libert nous ouvrira les pages de l’un ou l’autre de ses nombreux

recueils de poésie ainsi que son dernier livre :

"Ecrire comme on part", avant-dire de Gabriel Ringlet.

 

Née à Amay, Béatrice Libert, écrivaine et comédienne, vit à Liège. Elle a

signé des poèmes, essais, récits, nouvelles, roman, livres d¹artistes, textes pour la jeunesse et le théâtre. Première publication en 1979.

Elle dirige, en outre, deux collections aux éditions Couleur Livres:

L’Horizon délivré (arts et pédagogie) et Carré d¹as (jeunesse, poésie illustrée).

Elle a fondé le Festival artistique annuel « Cointe-Montmartre » qui se déroule à la Pentecôte.

Formée aux arts de la parole, elle donne des lectures publiques de ses textes, accompagnée de la harpiste liégeoise Angélique Giorgio. Elle pratique les arts plastiques et anime des ateliers d’écriture.

 

Biobibliographie complète sur son site

www.beatrice-libert.be <http://www.beatrice-libert.be>;

 

 

Une organisation du Théâtre des Chemins/des Mots pour dire asbl

LIEU : Imagin’Air Art Café

 

Place Fernand Cocq, 6

1050 Bruxelles

PAF : 2.50 E - Affiliés 2013 à l’asbl : gratuité

 

 

 

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Rencontre avec Jacques Demaude

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C¹est donc bien ce jeudi que, très amicalement, nous vous rappelons la

rencontre avec Jacques Demaude.

 

>> Poésie au Crépuscule 12ème.

>> Un moment privilégié pour se retirer du brouhaha du monde.

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>> L'asbl Théâtre des Chemins/des Mots pour dire

>> vous propose de retrouver nos poètes, si nombreux en Belgique

>> et tellement absents de notre vie quotidienne.

>>

>> ce 4 juillet 2013 à 18 h

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>> Jacques Demaude

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>> Réveiller l'aurore

>> Editions Le Taillis Pré

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>> Poèmes 1954-2002

>> Présentés par Eric Brogniet

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>> Frontispice de J.M. Zele

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Jacques Demaude, nous parlera de son cheminement de poète depuis ses premiers recueils jusqu'à ce livre « Réveiller l¹aurore » aux éditions du Taillis Pré qui regroupe l¹ensemble de ses publications.

 

«Jacques Demaude nous donne un parcours choisi repris dans des

recueils écrits entre 1954 et 2002. Nous verrons qu'il y développe un questionnement à la fois moderne et intemporel sur les rapports que l¹âme humaine entretient avec son destin, la Création et ses semblables.

Pour cette poésie, il ne faut jamais oublier l¹assise

fondatrice basée sur la résilience et les valeurs de la morale, de la justice et de l'espérance. »

Eric Brogniet

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>> Lectures par l'auteur et Marie-Claire Beyer

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MAGNIFICAT

 

Ton refuge étincelle et le monde fulgure

Un espérance mord désormais ta blessure

 

Les rires les baisers naissent du feu vivant

L¹AMOUR a purifié la lumière et le vent

 

PHARE désenchanté rougeoyant sur les braises

de l¹enfer obsédé par tes laves mauvaises

 

soleil doute clarté flamme en mal de ferveur

aurore inassouvie arrachant son ardeur

 

d'un été qui surgit d¹une mer qui flamboie

vous ensorcellerez ma colère et ma joie

 

quand le tison-bonheur incandescent mais pur

allumera vraiment les vagues du futur

 

Réveiller l'aurore p.127

>>

 

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> IMAGIN'AIR Art Café

> Place Fernand Cocq, 6

> 1050 Bruxelles

>

> Bus 54 et 71

>

> PAF 2.50 E

> Gratuité pour les affiliés 2013 à l¹asbl

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Les Jeudis Lemonnier à l'AEB

LES JEUDIS LEMONNIER

           

à l’AEB

150 chaussée de Wavre

1050 Bruxelles

 

02 512 36 57

 

a.e.b@skynet.be

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À l’occasion du centenaire de la mort de Camille Lemonnier, l’AEB organise 13 soirées  conçues comme des lectures-spectacles, au cours desquelles on pourra entendre les multiples voix de l’écrivain : romans, contes, théâtre, écrits sur l’art, etc.

Les lectures sont assurées par les élèves et les professeurs du Conservatoire Royal de Bruxelles.

 

Hier soir  fut une superbe soirée où nous furent récités avec beaucoup de talent des extraits de ‘Un Mâle’.

 

Il y aura encore trois jeudi en septembre consacrés à d’autres aspects de l’œuvre de Camille Lemonnier.

 

Plus d’infos sur : www.ecrivainsbelges.be/

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Recours au Poèmes

Recours au Poème 

est un magazine international de poésie publié on line. Nous considérons que le retrait de la poésie est une apparence. En réalité jamais le Poème n’a eu de rôle aussi important dans le monde qu’en cette époque troublée.

Nous voulons rassembler avec l’aide des technologies de la modernité ce qui est poétiquement épars, en différentes langues, dans un magazine diffusé à l’échelle mondiale, publiant des poètes venus de tous les horizons, de toutes générations, de toutes notoriétés, en un geste décisif : le geste poétique. Il s’agira de mettre sur le devant de la scène ce qui en forme la pierre d’angle :

Le Poème

Il n’est aucun humain en dehors du Poème et c’est à ce dernier qu’il convient d’avoir recours si nous souhaitons 

être

frères

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http://traversees.wordpress.com/2013/06/13/recours-au-poeme/

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Site de Poésie - Pur Rien

Encore un site de Poésie me direz-vous !! 

Celui-ci me tient à cœur pour son inventivité graphique sobre qui met en scène de petits textes

glanés dans les trésors de la Poésie contemporaine.

Abonnez-vous, vous recevrez tous les deux jours une pensée illustrée qui inspirera peut-être vos journées. 

12272904101?profile=originalhttps://purrien.wordpress.com/2013/06/11/je-le-dis-et-je-ny-crois-pas-mais-jaimerais-que-ce-soit-vrai-ce-monde-ou-les-gens-revivraient-chansons-damour-etc-_-michel-houellebecq/#comment-573

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Le Bol du Pèlerin - JACCOTTET ET MORANDI

JACCOTTET ET MORANDI

Par Florence Trocmé

Philippe Jaccottet a publié à la Dogana un court essai intitulé Le Bol du Pèlerin (Morandi) dans lequel il tente de comprendre et d'explorer la fascination exercée sur lui par l'œuvre de ce peintre.
Il précise d'emblée qu'il aborde ces toiles de Morandi, un peu comme il approche un pré, un paysage, qui sont des thèmes récurrents dans sa poésie. Il rend compte avec une extraordinaire honnêteté de l'extrême difficulté qu'il y a à dire ce que suscitent en lui ces natures mortes. On sent l'auteur tâtonner autour de l'œuvre, incapable d'analyse, sidéré en quelque sorte par ce qui émane de ces assemblages répétitifs d'objets si simples. "Dans l'œuvre de ce peintre [...] une émotion, puis un étonnement quant à cette émotion même, très proches de ce qu'ont pu m'inspirer dans le monde naturel, un verger, une prairie, un versant de montagne, à partir de quoi j'ai cherché plus ou moins laborieusement les mots pour m'y retrouver. Parce que, dans l'une et les autres rencontres, je butais naïvement sur une énigme : pourquoi, comment, ces rencontres vous touchent-elles à ce point ? "

Une des premières grandeurs de Jaccottet, c'est de ne pas s'essayer à forcer cette énigme en lui appliquant les lourds instruments de l'analyse universitaire. Pas d'élucubrations savantes ici sur la composition, le travail des pigments ou de la touche, aucune investigation sur la technique. En revanche une approche infiniment respectueuse et comme éblouie de ce qui se présente là et des échos que les peintures suscitent en lui. Pas de bistouri, de scalpel ou de microscope intrusif, mais une suite d'éclairages, un peu comme des faisceaux de lumière de nature différente avec lesquelles on tenterait de faire surgir quelque chose de la vérité. Jaccottet procède en effet beaucoup par associations, se mettant en silence devant la toile et laissant advenir en lui images, souvenirs, impressions. Qu'il tente ensuite, avec une infinie modestie mais aussi une très grande subtilité, de décrypter, cherchant "des mots assez transparents pour ne pas l'offusquer". Jaccottet travaille avec ses mots exactement comme Morandi avec ses pigments ! Procédé magique qui enrichit la perception que l'on peut avoir de cette œuvre picturale si singulière. Sans dévoiler le secret, ou altérer l'énigme, centrale et irréductible sans doute : "Car énigme il y a. Qui me requiert à proportion qu'elle me résiste, comme celle des fleurs du cognassier ou celle de l'herbe des prairies". Une technique qui n'est pas sans évoquer celle du haïku (dont Jaccottet a proposé des transcriptions chez Fata Morgana) ou certains aspects de la philosophie zen.

Autre intuition de Jaccottet : il se garde bien de nous raconter la vie de Morandi. Il se trouve au demeurant qu'il n'y a presque rien à raconter, mais que c'est précisément dans ce presque rien que réside l'essentiel et que c'est naturellement sur cet aspect-là que le poète s'attarde. Morandi a vécu la plupart du temps complètement retiré, une vie "presque aussi immobile, silencieuse, réglée, répétitive que celle d'un moine". Le poète ne se contente pas de balayer l'œuvre du faisceau de ses intuitions ou réminiscences personnelles. Il l'éclaire de quelques rapprochements pertinents, comparant la "concentration héroïque" du peintre à celle de Giacometti ou s'interrogeant sur les auteurs de chevet, ô combien significatifs, de Morandi, à savoir Leopardi et Pascal. "il est impossible qu'un choix aussi résolu n'aide pas à le mieux comprendre". Mais là encore la proposition de Jaccottet est singulière : il ne tente pas d'utiliser Pascal ou Leopardi pour expliquer Morandi. Il les cite simplement, comme une légende ou un titre aux tableaux. Ce ne sera pas au sens logique du lecteur mais à son intuition d'opérer les rapprochements.

Il y a quelque chose d'infiniment émouvant à voir ce poète de l'insaisissable, de l'indicible qu'est Jaccottet se heurter à l'œuvre de Morandi. Il croit échouer dans sa tentative de l'éclairer : "je me retrouve aussi loin du compte, après toutes ces remarques, que lorsque, ayant achevé d'écrire à propos d'un pré, je revois le vrai pré ; tellement plus simple que tout ce que j'ai pu en dire, et plus secret ! Mais sans doute est-ce beaucoup mieux ainsi, et tout à l'avantage de ce pré, ou de ces peintures, l'un et les autres peu enclins à laisser personne parler à leur place".

On peut se demander s'il n'a pas inventé en réalité la seule façon de parler de cette peinture. En tout état de cause, échec il ne peut y avoir, car il donne à voir cette œuvre dans son extrême singularité et il rend son mystère tangible mieux que ne saurait le faire aucun traité savant. A ne rien réussir à expliquer, il la rend encore plus fascinante, "comme si la pure raison était trop courte pour approcher la vérité".

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RÉTROSPECTIVE GIORGIO MORANDI.

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RÉTROSPECTIVE GIORGIO MORANDI

 

BOZAR rend hommage à Giorgio Morandi, grand maître de l’art moderne, dont le travail a été influencé par les peintres italiens (Giotto, Paolo Uccello) et français (Chardin, Seurat, Cézanne). Cette rétrospective exceptionnelle comprend une centaine d’œuvres (huiles sur toile, dessins, gravures et aquarelles), sélectionnées par la commissaire de l’exposition, Maria Cristina Bandera. Elle vous invite à parcourir les thèmes centraux de l’œuvre du maître : plongez-vous dans l’univers de Morandi grâce à ses natures mortes apaisantes, à la beauté de ses paysages inspirés par la nature de l’Emilie-Romagne et découvrez ses bouquets de fleurs, offerts de temps à autre à ses amis et connaissances. Ces représentations continuent d’inspirer les artistes, dont Luc Tuymans, qui, invité par la commissaire, présente une sélection d’œuvres en dialogue avec celles du peintre italien. Et pour enrichir votre visite, le guide du visiteur présente notamment les textes de six auteurs partageant leur vision de l’œuvre de Morandi.

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Dates

Vendredi 07.06 > Dimanche 22.09.2013

Palais des Beaux-Arts

Accès

Rue Ravenstein

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Notes sur la création

Notes sur la création

 

 

Peter Handke et Jean-François Billeter

 

 

« C’est quelque chose qui m’est apporté comme par le vent, de l’intérieur ou de l’extérieur – ou les deux à la fois ? Je suis assez bien entraîné maintenant, depuis toutes ces décennies, si bien que je pense de façon concise. Ce que j’ai pensé, malgré moi, a une forme étrange, sans même que j’aie la volonté ni l’idée d’une formulation. Je le note, et cela me fait du bien. Je tombe parfois sur ces phrases comme sur des messages, et je me dis : “c’est curieux, il n’y a encore jamais eu cette forme ou cette figure de phrase. Ce serait dommage que ce que ce vent m’apporte soit emporté loin de moi” – et alors je le saisis doucement, sans l’emprisonner. » 
 
Peter Handke, Une année dite au sortir de la nuit, traduction de l’allemand par Anne Weber, Le Bruit du temps, 2012, quatrième de couverture. 


 

 


« Quand je m’installe au café le matin, je sais que je ne serai pas dérangé. Je pourrai suivre le développement de mes idées ou me laisser dériver en écoutant distraitement les conversations, laissant mes pensées libres de se rappeler à mon attention quand elles le voudront. [...] Ce qui m’importe, quand je m’installe ainsi, c’est de me sentir dégagé de toute obligation, même celles qui viennent de moi. [...] Quand j’atteins cette souveraine disposition, un vide se crée. De ce vide presqu’invariablement, au bout d’un moment une idée surgit. Je la note si le mot juste se présente [...] Ces moments délicieux de suspension, d’attente distraite, d’attention à rien – sont le départ de tout. Quand une idée va naître, il se produit un frémissement. Je concentre sur lui mon attention afin de la cueillir à l’instant précis où elle prendra forme, avant qu’elle ne se dissolve de nouveau ou ne se mêle à d’autres. Je dois être rapide, de peur que la perte ne soit irréparable – tel un héron qui attend au bord de l’eau, impassible, et d’un geste imparable saisit sa proie dès qu’elle fait surface 
Quand j’ai raté mon coup et que la pensée erre dans les parages, je reprends mon immobilité et j’attends qu’elle se présente à nouveau. Il arrive que la prise soit prématurée. Dans ce cas, je la relâche et j’attends qu’elle revienne mieux formée.  
 
Jean-François Billeter, Un Paradigme, Allia, 2012, pp. 7 à 9.

 

 

Ce billet a été envoyé par Poezibao

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Présentation du Concours Reine Elizabeth

A propos de la présentation par la Rtbf du Concours Reine Elizabeth.
Je trouve cet avis sur La Libre et ne peut qu'y souscrire.

QUELLE MEDIOCRITE DANS LA PRESENTATION DE CE POURTANT MAGNIFIQUE CONCOURS. LA RTBF VEUT-ELLE DONC TOUT TRANSFORMER EN "THE VOICE"? ON POURRAIT LE PENSER. QU'ILS NOUS RENDENT DONC DES CHRONIQUEURS NATURELLEMENT DOUES POUR COMMENTER CE GENRE D'EVENEMENTS . ET CREDIBLES SURTOUT, POUR LES TELESPECTATEURS MAIS AUSSI POUR LES INVITES! PAUVRE NICOLAS LE SAGE QUI AURAIT MANIFESTEMENT PREFERE ETRE AILLEURS HIER SOIR. MAIS OU EST DONC PASSE NICOLAS BLANMONT?

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