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OH COMME JE VOUDRAIS

Oh comme je voudrais être étendue, le soir, la nuit, dans
vos pensées, me couvrir d'elles !
M'envoler depuis des draps tout bleus, écouter nos deux
souffles mêlés, le murmure de nos peaux !
Oh comme je voudrais de votre vie, être le phare, dans
l'obscurité parfois de vos tristesses, puis devenir ce voilier
blanc de votre ensoleillement !
Faire taire vos vagues grises, pour y faire jaillir des
déferlantes claires, majestueuses !
Oh comme je voudrais vous voir composer sur votre
piano droit, cette mélodie de nous, ces notes multicolores,
dans ce jardin dehors !
Ecrire de la musique dans un jardin tout vert, y
voir danser les roses et rire les tilleuls, s'attendrir
les primevères !
Oh comme je voudrais être ce chat lové tout contre
vous, près d'un feu en avril alors qu'il pleut dehors !
C'est le printemps à la maison, à cause de se monstre
dont je tairais le nom.
NINA
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Créer.

L'écriture n'est-elle pas cette respiration qui est la mienne,
cette vie que je me suis donnée ?
N'est-elle pas l'affluent de cette respiration en moi, présente
dès ma naissance, il y a de cela un demi-siècle déjà et même
davantage ?
Deux respirations en chacun de nous, existent-elles ; la
respiration physiologique et celle bien plus large que la
mer ?
Créer, n'est-ce pas respirer bien plus librement, bien plus 
grand ?
Oui, je le crois.
NINA
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Quand reverrais-je ?

Quand reverrais-je les boulevards parisiens,
les bistrots qui les bordent, les jardins tout naissants,
les enfants qui rigolent, caracolent insouciants ?
 
Quand reverrais-je ces cortèges de silhouettes qui prennent le soleil
sur un banc dans un parc, tout près de St Michel,
et puis ces hommes, ces femmes qui errent en regardant les arbres ?
Quand reverrais-je ton visage et tes mains, non loin de moi,
dans une foule compacte, insoupçonneuse de notre amour ?
Et puis la Seine murmurante, tranquille, quand mon regard
pourra t-il la toucher ?
Quand l'intensité du ciel, ce matin bleu turquoise, en bonheur
et splendeur, sera t-il l'égal de la terre qui souffre ?
Ici et là, les terrasses sont vides, les volets sont fermés et les
rideaux tirés !
Quand reverrais-je cette neige printanière, ces giboulées
rose et parme, que sont les cerisiers quand le vent souffle un peu ? 
Pourrais-je à nouveau m'émerveiller de cet extraordinaire, 
dont l'ordinaire en est l'écrin ?
Cela je l'ai toujours su !
J'espère oh oui j'espère, que notre chère terre ne va pas s'éteindre,
car alors je n'aurais plus que le souvenir d'elle ! Les souvenirs sont verts
et frais comme le sont les feuillages, qui bruissent dans ma tête !
J'espère que la vie sortira victorieuse de cette apocalypse sanitaire,
inhumaine ! 
NINA
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