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Ah l12273282656?profile=originale hasard! 

C’est étrange et pourtant, on aurait tort de ne pas lui offrir sa confiance.  Je commence à me demander si les rencontres que nous faisons ne font pas partie d’une logique qui nous dépasse.  C’est un peu ce qui s’est passé lorsque dans un salon littéraire, une main timide m’a tendu son roman sans rien me demander en retour.  J’avoue, qu’en revenant chez moi, j’avais déposé l’ouvrage parmi les œuvres qui attendaient le bon vouloir de mon regard. 

Pourquoi ai-je saisi ce livre au milieu de tant d'autres ?  C’était comme un appel, une attirance inexplicable qui m’invitait à changer mes habitudes en commençant par le dernier arrivé.  Je sais, ce n’est pas juste pour ceux qui attendaient leur tour.  Le destin ne se maitrise pas, pas toujours, et les prémonitions sont difficiles à expliquer.

« Chante la vie, chante… » fait partie de ces livres qui vous apporte une brise légère.  C’est comme si sous le feu d’un soleil d’été, vous étiez rafraichi par la beauté des mots.  Pourtant en y réfléchissant bien, il n’y a rien d’extraordinaire dans l’histoire proprement dite.  C’est la narration d’une vie, le vécu d’une femme qui aurait pu être n’importe qui.  Une anonyme qui se raconte, qui se dévoile avec pudeur avec les mots si justement posés qu’on aimerait mieux la connaître pour échanger nos rires, nos larmes et nos révoltes sans pour autant laisser place à l’ambiguïté. 

Il y avait longtemps que la séduction d’un livre ne m’avait transporté à ce point.  C’est beau, c’est simple, il n’y a rien à ajouter.  Ne me demandez pas les raisons qui font qu’une écriture arrive à sublimer la vie, je n’ai aucune explication logique à vous offrir…  Faut-il étaler le rationnel d’un coup de foudre ?  J’ai adoré le livre de Véronique Albert «  Chante-la vie, chante… »  Je l’ai adoré pour les mots, pour ce regard que l’auteur porte sur les chemins qu’elle a choisi de suivre.  Une enfant qui grandit, une adolescente qui s’enivre de questionnements, une femme qui s’offre à la vie, qui découvre la morsure de la mort, de l’absence et en même temps, se laisse guider par l’autre.  L’autre ?  C’est le compagnon, le regard aimant, la main que l’on aime tenir, celui qui supporte vos humeurs tandis que vous supportez les siennes. 

C’est un livre qui nous fait du bien, c’est une écriture qui sublime les mots, c’est un récit travaillé de telle sorte qu’on a l’impression de quitter notre réel pour suivre la narration qui nous absorbe dans un autre vécu.  C’est beau, rien d’autre à ajouter.

L’auteure vit aujourd’hui avec sa famille à Louvain-La-Neuve (Belgique), elle est sociologue clinicienne et professeure en Haute École.  Si sa vie ressemble à son écriture, je gage que le mot « Bonheur » se retrouve sous ses regards.  Bonne route, Madame, vous le méritez bien.

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