Vie, est un petit mot dépourvu de brillance.
Les adultes l’emploient, souvent par habitude,
Adoptant un dicton sans grande certitude,
Il concerne plusieurs aspects de l’existence.
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Il évoque toujours un suprême mystère.
On voit, en tout recoin, resplendir la beauté
Qui réjouit les hommes ou les rend exaltés.
Or d’où vient l’énergie de la planète Terre?
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La nature, qui crée, remodèle et repeint
Suit des lois rigoureuses et ses métamorphoses
Ont la saveur du miel ou le parfum des roses,
Quand le printemps s’affirme, un rayonnant matin.
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La vie fait certes, aussi, affronter la souffrance
On sait que le malheur se trouve en chaque lot.
Demeurent inefficaces prières et sanglots
On essaie d’échapper à la désespérance.
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Ayant pour réagir l’énergie nécessaire,
Reconnaissants, sereins, les croyants vivent bien.
Ils n’osent pas gémir, ne se plaignent de rien.
D’autres ont certes du mal à vaincre la colère.
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18 février 2012
Commentaires
Les nuées - En offrande d'anniversaire à Robert Paul - 19 février 2012 -
Le secret des paisibles croyants,
Qui gardent au cœur confiance
Et tout le feu sacré de leur enfance,
Tu aimerais percer depuis longtemps.
Aussi je te confie ce que je crois, chère Suzanne :
C'est de relier sans cesse le Bas d'avec le Haut,
Comme le fait de Salomon le Sceau.
C'est en calice offert ouvrir leur âme
Aux célestes influx qui vont s’y déverser.
Et la Vie, fougueux Fleuve de Jouvence,
Impétueux, généreux et dense
Viendra toujours les abreuver.
Car c’est le même Fleuve de Vie immense,
Océan de forces vives d’eaux toutes éthérées
Qui donne à tout sur terre sa vie sacrée
Par ses propres lois cosmiques de croissance.
Et sans lui, pas de vie, de santé ni de verte forêt,
Ni de plante, car sans cesse, vient tout régénérer.
Nous dans notre sommeil et la plante dans la rosée,
La Ronde des Saisons, et de vie en vie notre humanité.
Goethe a percé la loi de ce grand Mystère
Par ses essentiels scientifiques travaux,
De la plante primordiale qui évolue par sauts
Et non de façon mécanique et linéaire,
Comme se le représentent les savants matérialistes
A la pensée fixe, morte et robotisée
Qui la Science ont depuis longtemps figée
Dans leur pauvre vision dualiste.
Au cœur de la création, la loi de la vie Éthérique
Mer de vie, de jouvence est le divin secret
Que les alchimistes ont heureux contemplée
En qui toute vie prend naissance et essor fantastique.
Et c’est aussi sur ces ondes éthérées,
Ce plan caché, sur ces nuées subtiles,
Au regard intérieur devenant perceptible
Que le Christ Sauveur revient nous saluer.
Notre Terre il entoure
De son divin Amour.
Et toute vie asséchée
Âme blessée, écorchée
Par sa Grâce vient régénérer.
Rébecca Terniak
19 février 2012
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