La respiration d'une rose,
la palpitation d'un arbre,
le baiser sur soi de la pluie,
La sensualité d'un pré transpirant,
son parfum vert, inouie.
les attouchements satinés de l'aube,
la désinvolture du plein jour,
son décolleté géant,
le taiseux crépuscule,
sa blancheur orangée,
puis ;
Le balbutiement de la nuit,
Cet amour chuchotant
lorsque je vous écris,
récalcitrant au renoncement,
cette incessante flambée en moi ;
mon ventre sa maison blanche !
Vous, l'irrémédiable silence,
ce chant funeste,
près de l'âtre trop vivant .....
NINA
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