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L’un des paradoxes de la peinture de Béatrice Bescond est de donner à voir et à la fois de soustraire au regard.
Autour de cette contradiction, s’articule l’ensemble de son œuvre.


Si une figuration apparaît, elle est sans cesse voilée, perturbée par les touches colorées, la surabondance des
traces scripturales, les superpositions des réseaux, par les fusions d’images,
ou encore par la rivalité entre de multiples formes qui naissent et se
désagrègent sous notre regard. Les figures mythologiques qui peuplent les
toiles (Prométhée, Icare, Narcisse….), surgissent de la trame picturale
profuse. Les évoquer permet d’en évaluer l’actualité.


L’intérêt de ces œuvres réside moins dans l’image formée que dans les conditions de son apparition. Par-delà
le récit évoqué, il s’agit d’interroger l’émergence de ce qui fait image. Le
mode de mise en œuvre ne peut nous laisser indifférent car nous le revivons
dans le temps par l’expérience du regard.


Au-delà du jeu d’identification des figures et de l’expérience projective laissant jubiler notre fonction
imageante, l’expérience perceptive que nous propose Béatrice Bescond révèle une
saisie du monde qui nous est familière, mais dont nous n’avons pas totalement
conscience.









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