Votre image, passe-muraille,
réminiscence de vous, en douce,
de votre souffle, de votre parfum,
en ma chair, en mon âme,
Féminines, créatives,
réceptives des soubresauts du monde,
depuis vous.
Cueilleuses du chant des arbres,
Du crépitement du feu dans l’âtre,
Du cri d’une fleur que l’on arrache,
D’un océan agonisant, empli de détritus,
De la toux mortifère de la terre souillée !
Votre voix réapparue,
l’ondée en plein été, l'inattendue,
par temps clair, par ciel uniformément bleu ;
dans ma tête un peu plus de chahut,
de mots à partager, d’espace, de liberté.
Anoblie par vous seul,
me voici devenue bien plus humaine qu’hier,
plus vivante, résistante.
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