Laver l’absurde de ses larmes,
Réveiller l’insouciant qui dort,
Calmer le guerrier et ses armes,
Crier sa colère haut et fort !
Il n’y a plus d’heure, ni jour, ni an.
Le temps se succède calme et plat,
Ce temps coupable pour tous les temps
Qui joue du poignard et s’en va.
Rires figés et mots qui sombrent
Au pas cadencé de nos tourments.
Vieux fantômes tapis dans l’ombre,
Hôtes fidèles à leur serment.
Ici un rêve, là un espoir,
Des bruits forts puis le calme qui suit.
Une âme a payé, cette autre vient voir
Tenant le fin fil qui la conduit.
Contemplant la boule éternelle,
Nous sommes les élus du moment.
Rien ne sert de pester contre elle
Elle, qui ignore nos sentiments !
Commentaires
Bonjour Marcelle et Jacqueline(s) pour votre appréciation
amitiés
gilbert