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s'il me reste du temps ou Barbara

S’il me reste du temps ou Barbara 
Nous camperons sous l’arbre 
Planté jadis un matin d’automne des mains de Charles « petite frappe »
Nous dormirons à même la paille 
Éclairée par une lune tamise 
L 'homme décrépi en poussière depuis longtemps
Ne nous a pas laissé son coffre rempli d’argent 
C’est moche c’est égoïste « egoaste » qu’il fut 
Cette nuit je ne suis pas descendue sur la place
Saluer une fois de plus les bons vœux d’une tribu de faux derges 
Non je ne peux plus !
J’ai préféré de loin avaler mon breuvage ambiance huitre et coquillages 
Assise au bar des âmes perdues 
Jambes croisées fuselées par la grâce de Mister « Nike »
Immobiles toutes deux, ombres exquises du musée de la vie 
L’air innocent je me salue bien bas dans le miroir d’en face 
Les « en cire » laissent enfin tombées leurs armures 
Sur le pavé rénové pour le passage des camions 
De vodka en crises nerveuses j’ai décapité ton nom 
Rebaptisé l’amour en désir ça change de l’éternel « soupir »
Lorsqu’il n’y a plus rien à dire 
J’ai lavé ma peau à l’eau de Bruxelles 
Enveloppé mon corps d’une huile essentielle 
Ramenée toute fraiche d’une île lointaine 
Cette nuit là je ne fus rien 
Juste après l’orage 
Tes particules sont décédées 
En senteurs en jets d’eau de pleurs 
Dans mon verre flottait la grenouille Barbara 
Celle de mon enfance que j’avais trouvée au lac des enfants noyés
Gardons le doute bien au chaud 
Les fripons petits coquins souffreteux le savent bien 
Se taire, écouter crever 
Bizarrerie que de s’enticher d’un primate sans poil à la patte 
Triompherais-je l’espace qui m’est aparté 
« Musiqu ‘on » le fil de la vie
Qu’est ce que ça peut foutre si ça parait joli 
S’il me reste du temps 
Pour réparer mes fautes 
Pour oublier les vôtres 
En campagne en voyage 
Sous l’averse en bagages 
En sourire en maquillage
Reprendre mon souffle inconsciemment 
Ecrire les mots en mode saccade
Crier qu’ils sont beaux 
Que ça pourrait vous semblez « con » 
Qu’ils se confondent aux millions d’oiseaux
« Birdy » me revoilà jolie 
Référencer ma propre image
Aller sans gêne pisser au plus près rivage 
Entre ciel et terre abîmée
Volte face je choisis le désert
J’associerai mon âme « à la valse fatale » 
Au mirage vide 
En mémoire de « tous ceux » 
Dont la passion s’est défaite 
Tous ardemment les uns après les autres décédés 
S’il me reste du temps
Chantyne

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