RUE VOGLER
Après « Le viol », Daniel Bastié signe de nouveaux récits brefs mâtinés d’étrangeté. Le fantastique surgit au coin d’une ruelle, à l’angle d’un parc, dans un wagon de métro. Aucun lieu n’échappe aux esprits ni aux démons. Un florilège soigné qui se sert des quartiers bruxellois pour distiller une ambiance glauque. Dès les premières lignes, l’ombre de Jean Ray et de Thomas Owen baigne ce recueil de nouvelles. Autant que la terreur, l’auteur entend analyser le petit monstre qui réside en chacun d’entre nous. Dans ce quelconque sans risque apparent mais dangereux, qu’il décortique avec plaisir, surgit tout à coup un grain de sable qui vient enrayer la belle machine bien huilée. Alors, le récit dérape, bascule et précipite le lecteur dans un engrenage qu’il ne pouvait pas soupçonner quelques minutes plus tôt. Sortir de chez soi peut se révéler une aventure bien singulière …
Edilivre – 146 pages – Nouvelles
Ouvrage dédicacé au peintre et sculpteur Tröss Nipanki Leroij
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