Combien de fois ai-je lu et relu ces qq mots et combien de fois me suis-je dite que j’étais « responsable » de ce que j’avais apprivoisé, amadoué, séduit peut-être.
De longues années à tisser des textes, à tresser des histoires, à tricoter des souvenirs pour garder un lien précieux, peut-être « coupable » avec ce que j’avais écris.
Parfois, quand vient un moment de solitude, remède à tous les maux, un instant de doute, que tout me paraît aléatoire, sans grand fondement, incertain, si hypothétique, quand la lassitude, la fatigue envahit mon âme, mon cœur et délaisse les beaux sentiments à forcer d’attendre un retour incertain. Alors s’efface la satisfaction, le désir que j’avais d’écrire pour l’autre.
Le plaisir de coucher sur le papier des mots s’envole, les idées à soumettre disparaissent, les pirouettes pour séduire se cassent la figure. Viens la solitude, qui se cache au fond de moi et dont l’accès, à ce moment précis, me paraît possible. Il m’ouvre un monde rempli de merveilles et de trésors qui me sauve de l’indifférence et de l’oubli.
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