Perfection de l'ovale
Quand le beau le dispute à l'étrange
Ether, éternité, part des anges
Aux nues portées que ses yeux avalent
Tête penchée, toute de bonté
De tendre compréhension
Sans ostentation ni affliction
Limbe doré, lumière diffusée
Transparence des chairs, mains esquissées
De sa gorge aux colombes
Aux voiles moulées par l'onde
Secrets enfouis par sa bouche murmurés
A qui sait l'entendre,
Armé de sa seule patience,
Ingénuité, humilité, innocence
Couronne tressée au cour du Tendre
Retour à Sienne, aux sources
De ce visage illuminé
Image de pinacothèque rêvée
Ombre d'or, soleil dans notre course
Aux vanités, glorioles, avidités
Contrepoint, miroir et réflexion
Belle Toscane aux douces inflexions
Médium d'où jaillira notre vérité.
Michel Lansardière
A une belle inconnue aperçue à la Pinacothèque de Sienne, un amoureux éperdu...
(je ne connais pas davantage l'auteur du tableau, du XVIe ou XVIIe siècle je pense... Excusez la qualité médiocre de la photo, à l'époque je l'avais prise en argentique, puis rephotographié le cliché papier en numérique).
Commentaires
Merci Béatrice. Le plus plaisant c'est de voir un texte réapparaître. L'impression de retenir un peu le temps.
Merci Deashelle d'être venue pour Vénus.
Merci Claudine pour ton appréciation, c'est toujours un plaisir de voir renaître Vénus
Vénus t'attendais, merci Marie-Jo d'être venue la contempler
comment ai-je pu passer à côté de telles merveilles... que sont cette peinture et le merveilleux poème plein de talent et d'amour que je découvre à l'instant et que tu nous livres ici si généreusement ! amitiés, Marie-Josèphe
Merci Liliane, et quel plaisir de voir Vénus renaître !
J'ai vu la pinacothèque de Sienne il y a peu, ces beautés de la Renaissance y rivalisent de douceur angélique...
Et ton poème est sublime.
Beau partage, merci de nous illuminer de ta belle plume, Michel.
Merci Jean-Luc, lorsque je suis tombé dans ses yeux, pour tout dire amoureux, je n'ai pas saisi de suite dans sa moue du dédain, mais au moins je ne risquais pas de recevoir un coup d'ombrelle, aussi je n'en ai pas pris ombrage et toujours lui suis fidèle.
Comme promis, je suis venu admiré ta Vénus Toscane! Tout dans l’ovale! Moins sophistiquée que ma Rose sortant de la Seine avec son ombrelle! Tu l'as bien perçue dans ton poème qui est une analyse enlevée et judicieuse du tableau! Quand poésie et art pictural se rencontrent, c'est réussi et tout en finesse comme ce ravissant visage féminin!
Tatiana, Béatrice, Jean-Yves merci d'être passés et pour votre appréciation
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