Je me tais,
pareillement à l'hiver,
mon cœur craque,
lorsque je pense à vous ;
si insuffisant est mon corps,
pour seul le contenir,
mon âme le console,
l'élargit ; j'écris !
Alors je chante,
pareillement à l'hiver,
mon cœur compose,
déborde, non sans élégance,
lorsque je pense à nous !
Dehors,
il neige chaudement.
Commentaires
Oh bonsoir Nicole ; ce n'est pas "lorsque je pense à vous", mais "lorsque je pense à nous". "Nous" car la solitude glacée et lourde est moins présente ; sommes deux (moi et vous), car l'âme est passée par là, nourricière, infinie.