Voici l'évanouissement du soir,
le tâtonnement du noir,
une enfance me livre son regard ;
son front lisse et blanc, solaire,
ses yeux menthol,
sa bouche toute neuve et "tagada",
ses longs cils bruns, parsemés de lumière,
sa chevelure déliée et brune, argentée par la lune,
sa peau par le crépuscule, ça et là s'enténèbre,
avec ce rien de neige ; cette clarté persistante :
Une moue d'ange !
visage parfait, partagé à la fois par la nuit et le jour,
célébré et chéri !
Cette enfance toute entière,
point froissée, ni abîmée encore,
désarmée et à la fois si forte,
me donne son soleil pourpre
de sa bouche jailli !
NINA
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