J'ouvre l'armoire,
pour m'enfouir dans tes pulls,
mon corps s'en recouvre,
mes mains s'y plongent
non sans délice,
s'emparent de ton parfum.
L'armoire est pleine de toi,
des voix me murmurent que
tu es là ; des lainages susurrent
la langue de ta peau !
Des couleurs dans le noir,
des douceurs dans l'absence,
nos jours qui recommencent,
juste lorsque je plonge mon
visage dans cette laine-chair !
Je referme l'armoire,
d'où sort un arc en ciel de toi,
un souffle pour se mêler au mien.
NINA
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