Pourquoi le fils attaque-t-il quelquefois sa mère ? Il n’est qu’à observer l’attachement viscéral, charnel, ombilical d’un fils à sa mère quand il est petit pour comprendre immédiatement la raison qui va pousser le fils à attaquer sa mère plus tard.
Les garçons sont plus sensibles que les filles. Les chiffres montrent plus de désarrois chez les garçons en cas de rupture amoureuse que chez les filles.On aurait pu penser le contraire de prime abord. Ce n’est donc pas parce que les garçons se cachent derrière des trains électriques, des arcs et des flèches, des révolvers ou autres signes “virils” au vu desquels on a cette tendance à les ranger dans un masculin “barbu”, insensible, guerrier ou que sais-je encore qu’ils n’auraient pas une sensibilité profonde et même supérieure à celle de la gent féminine ? Au passage notons que les jouets qu’on leur offre partent de l’idée qu’il faut faire d’eux des hommes et que, comme tout enfant d’ailleurs, ils se mettent à coller à l’image qu’on leur présente. Bref, les garçons au fil du temps, modelés par les clichés sociaux et parentaux voient s’éloigner les jupes de leurs mères, ces doux refuges qu’ils ont palpés, enveloppés de leurs petites mains, dans lesquels ils se sont tapis pour se protéger de ceux qui auraient voulu leur dérober ce havre de paix et de sécurité que pour rien au monde ils n’auraient cédé.
Mais voilà, progressivement, les petits garçons “à leur maman ” vont devoir assumer un destin que les grands leur ont concocté ! La maman va y prendre sa part et va nourrir, malgé elle, le ressentiment que tout être humain peut avoir à l’égard de celui qui nous repousse gentiment en arguant que c’est pour notre bien !
Le garçon va prendre conscience qu’en grandissant il n’est pas “correct” de toucher sa mère. Alors qu’auparavant elle lui témoignait de l’encouragement aux embrassades à n’en plus finir, aux calins éternels; maintenant elle lui enseigne la distance, le respect, le savoir-vivre et le devoir en société. L’incompréhension et l’hostilité vont alors prendre la place de l’amour. L’abandon est consumé, il persistera, prendra divers visages mais ne sera jamais tout à fait effacé et ni même parfois complètement pardonné .
Mamans, n’oubliez jamais !
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Poème sur la mort, prière amérindienne magnifique, à lire si vous vous sentez mal suite à la perte d'un être cher.
Publié(e) par Dominique Prime le 15 juillet 2012 à 10:27
De l’art d’être malheureux dans « Capitale de la douleur »
Publié(e) par Robert Paul le 25 août 2012 à 11:30
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Commentaires
née dans une famille de quatre enfants, dont deux garçons, deux filles, j'ai connu cette situation parmi les garçons - billet particulièrement intéressant que je n'oublierai pas, merci à vous pour ce partage fort intéressant
Un très bon texte, notre petit Oedipe passe par là !
Une maman qui a des fils en aura un qui ne partira jamais, veillant sur elle au quotidien, un qui partira très tôt, l'âme au vent et riche des câlins qu'il a reçu, autant de situations différentes, mais l'amour restera le fil conducteur vers la mère qui aura su libérer son fils en temps et en heure.
Pour ma part, la vie est belle.