Lorsque l’on atteint un certain degré d’inconfort existentiel,
soit l’on se brise, on se défait de soi-même,
on s’ensable dans une plage qui n’existe pas,
soit l’on devient peu-à-peu un être volatil, un oiseau,
un enfant du soleil,
un ensemenceur de l’alphabet du ciel,
un bout de ciel chantant ;
oui la terre, même en l’absence de la mer, est bien bleue ;
on parle avec le soleil, on se désaltère de la pluie,
en hiver devenue chaude,
en été fraiche, diaprée !
Boire un arc-en-ciel,
en faire des mots,
le monde l’élargir encore !
Poésie.
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