Quand j’étais lycéenne, on nous faisait apprendre
Les élucubrations du grand Victor Hugo,
D’interminables vers, que l’on trouvait si beaux,
Au sujet de la mort d’une enfant belle et tendre.
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À l’amie éprouvant un sort désespérant,
Le poète oublieux des bienfaits du silence,
Ne put pas mettre un frein à sa vive éloquence,
Il lui tint un discours pour le moins déroutant.
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Quels furent les effets de ses doctes propos?
Fut-elle consolée par son long bavardage?
Y a-t- elle puisé un soupçon de courage?
Je crois qu’elle en sortit le coeur un peu plus gros.
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Des vers harmonieux peuvent être menteurs.
On se laisse bercer en parfaite innocence,
Et cela à nos yeux n’a pas grande importance.
Ce n’est qu’à l’âge mûr qu’on aime la rigueur.
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17 mars 2012
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