Demander l’euthanasie d'un Amour fleuri
Passion désirée qui se pouvait être embellie
Devenue en mon coeur, profondes et violentes aigreurs
Mon âme d'homme ignoré, banni, vit de douleurs
L'idylle est fractionnée et peu présente
Au port, l’aimer collés, au large, l’aimer en mer ?
Même amant, de la femme ou de la mère
Me reste seul le goût profond d'amers relents
Banni, éjecté de sa vie dans un courant fou
Les rocs viennent à moi, donnent les coups.
Dans les déluges assassins de sinueux remous
Glacés, colorés à la lueur de lune des fous
Avancer dans un enfer oublié de Fréya **
Un désert sans fleur, fleurs d'Amour
Le coeur en douleur dans la Berezina
Trouverais-je l'oasis, l'asile du secours ?
Tant de fleurs toutes coupées, charmes perdus.
Est-il encore fleur qui aimerait se donner
À l'amant jeté en douleur sous l'arbre du pendu
Moi qui ne voit plus que la Fin à me donner
Existe-t- elle la fleur qui me ferait encore
Une ultime fois, croquer la pomme du « Jardin » ?
Dois je quitter les terres de « Valentin » ?
Oublier ses roses, ses parfums multiflores !
Non. Je ne peux m'y résoudre
On ne peut être tant maudit
Se voir de bonheur interdit
Je dois revivre un coup de foudre
Être Amant fidèle, pas simple bon coup
Alors d’une Reine Aimante je garnirai le cou
De baisers rubis, de diamants velours.
Tendrement en son coeur j’y choierai l'amour.
Robert 23-03-18
**Fréya est la déesse de l'amour, dans la mythologie scandinave.
Commentaires