Dimanche - Foi
S'élevant vers les hauteurs et traversant la lumière
Parle le frêne, l'arbre du Soleil d'Or :
"Ô Homme, sois sincère et distingue-toi,
Ne te dissipe point, ni ne soi indigne,
Sois rempli de la conscience de ta noble humanité."
Lundi - Désir
Ainsi dit la Lune d'argent lors de la fête du printemps,
Dans les cerisiers en fleurs qui, l'été, porteront fruits :
"Ô Homme, transforme-toi comme la plante,
Purifie tes instincts, mûris et cueille les fruits de ta vie !"
Mardi - Solitude
Ainsi dit le chêne noueux, le serviteur de Mars de fer :
"Ô Homme, enraciné en profondeur,
Élève-toi dans les hauteurs !
Fort, vigoureux, sois un lutteur, un chevalier, un protecteur."
Mercredi - Vœu
Ainsi dit Mercure en vif-argent dans l'Orme à la vive croissance
Dans les ailes de sa semence :
"Ô Homme, sois mobile, actif, éveillé, prompt, vif."
Jeudi - Intention
Ainsi parle l'érable aux larges feuilles étalées,
L'arbre de Jupiter à qui l'étain est voué :
"Ô Homme, sache vaincre en toi la hâte et la dureté,
Ménage-toi des heures de calme et de paix,
Pour que puissent éclore sagesse et bonté."
Vendredi - Décision
Ainsi parle Vénus, l'astre de cuivre dans le bouleau blanc virginal,
Ses racines frêles et sa soif de lumière :
"Ô Homme, plein d'Amour, affine ta sensibilité dans la délicatesse, admire la beauté."
Samedi - Concentration Souvenir
Ainsi, dans la sombre forêt de hêtres, sapins et cyprès,
Parle Saturne, antique arbre de plomb :
"Ô Homme, dans le malaise de notre ère et de l'humanité entière,
Sens ta responsabilité, prends avec coeur et gravité
La tâche que la vie t'assigne."
Johannes Hemsleben
Commentaires
Mais non Rebecca, pas de soucis !
Chaque chose en son temps ...
Amitiés
lili
Liliane,
C'est pas encore dit que je sois "cap".
Ne te surmène donc pas pour cela.
Chère Rebecca,
Le hêtre !
Je me documente illico.
Bises
Lili
Chère Liliane, Lili,
Cette fin d'après midi, pour joindre l'utile à l'agréable, je me suis installée dans le parc-jardin
de L'Oiseau Lyre pour préparer ma réunion de ce soir sur la nocivité des médias, télés pour les enfants
du point de vue tant organique que de l'âme, puisque chez le petit enfant cela forme un tout indissociable
et donc plus vulnérable encore ...
Alors bien sûr j'admirais ce parc et jardinets que j'ai créés de mes petites mains potelées et la magie de voir
que j'ai pu faire venir arbustes fleuris, fleurs et essences là où il n'y avait rien ...
Surtout j'admirais les gigantesques et majestueux hêtres qui s'élèvent à des hauteurs vertigineuses
et balancent leur foisonnante et généreuse frondaison de feuillage d'un beau vert clair et lumineux
si haut dans le ciel vers les nuées !
Je me posais la question de savoir si je serais cap d'en faire un poème ... pas sur mais à voir.
Bon je retourne à mon devoir !
Belle soirée
Rivka Lily
Oh merci Rebecca, je l'avais perdu....
Et tu me relances sur les arbres !
Il va falloir que tu écrives !!!!!
Je te taquines !
lili
Tout est parti de ce poème évocateur de Johannes Hemsleben
sur l'Essence intérieur de chaque arbre relié aux 7 planètes
et à leurs qualités.
Vendredi - Décision
Ainsi parle Vénus, l'astre de cuivre dans le bouleau blanc virginal,
Ses racines frêles et sa soif de lumière :
"Ô Homme, plein d'Amour, affine ta sensibilité dans la délicatesse, admire la beauté."
Chère Liliane,
c'est le BOULEAU l'arbre de Vénus,
fin et gracile, gracieux dans sa virginité,
la douceur de son tronc blanc.
Je vais éclaircir si le Saule lui est apparenté
et pourquoi je les ai associés.
A toi cher Saule,
Un de mes anciens poèmes dédié à Liliane Magotte
Dans ta tourmente, solitaire,
Jeune arbre, pensif, te tiens dressé.
Saule d'or tendre, de pluie amère,
Dans ton hiver, tu t'es noué.
A la terre dure, ton tronc fige.
En lui, toute sève occultée.
De l'espace temps morne et glacé
Et à venir, tu as vertige ...
Las, fi de bourrasque et froid cruel !
De ton front haut, défies le ciel !
Nul Dieu de ta fin se rira,
Ni ton combat te dictera.
Seule virevoltante, folle et rebelle,
De mille morts souffrants trépas,
Ta chevelure se tord et ploie
Et se relève, fière à l'Appel !
Hiver 1981
Ce fut un plaisir, chère Rébecca ! J'ai pensé à l'époque faire une série, inspirée de chaque arbre.
Mais je ne sais pas travailler sur commande, même si cela vient de moi, je n'arrive pas à m'imposer un tarvail, il reste spontané. Je suis rebelle à tout ordre. En revanche, j'adore les défis !!
Donc, je n'ai pas dit mon dernier mot !
Oui, Joëlle c'est bien ce merveilleux poème traduit de Johannes Hemsleben.
C'est effectivement VÉNUS qui est à l’œuvre dans le bouleau
et que Liliane a bien captée dans sa généreuse délicatesse végétale
Vendredi - Décision
Ainsi parle Vénus, l'astre de cuivre dans le bouleau blanc virginal,
Ses racines frêles et sa soif de lumière :
"Ô Homme, plein d'Amour, affine ta sensibilité dans la délicatesse...