Je parle si peu de moi, alors je vous écris.
Des petits cris, des grands et puis des chuchotements ; des mots fondamentaux.
Un manteau chaud, qu'avec vous je partage.
De ma fenêtre, tout à l'heure, j'ai aperçu une petite foule d'oiseaux, gris clair, avec des collerettes blanches ; ils semblaient attendre le bel instant, propice à l'envolée ; la lune était ronde et pleine .......... l'odeur du vent se mêlait à celle de mes rêves, de votre peau peut-être !
Votre peau, cette inconnue que je sais tellement proche.
Puis, la nuée d'oiseaux, dont j'ignorais le nom, s'est envolée vers les cieux verts et bleus ; une fleur alors a vu le jour, si près du crépuscule, de la nuit minuscule ; elle palpitait, peu-à-peu s'éloignait, côtoyait les nuages blancs-neige.
Mon coeur était en nage à force de vous aimer.
Une pluie douce sur la mer, j'imagine.
Une fenêtre toute bleue, puis juste à côté, vous, dont l'épaule porte un pétale de la fleur disparue, un oiseau !
Je parle si peu de moi, alors je vous écris parfois.
Ma voix est paresseuse.
Commentaires
Merci infiniment Muriel et Jacqueline ! Beau weekend à vous.
Des mots posés comme autant de touches de couleurs délicates et légères.
Bon week-end Nina
Qui n'aimerait pas lire de si jolis mots à la si délicate tendresse...