Il existe des coups qui,
perpétrés par des mains gantées de velours ou de soie,
incroyablement douces, sont d’éternelles et invisibles blessures,
létales à l’intérieur.
Étonnement d’abord, puis stupeur et cri réprimé,
par pudeur, ou par peur de ne pas être cru, ni entendu ;
tremblement de corps, cataclysme en soi,
chagrin monumental, brutal.
Abandon, sans un mot.
Ce Dieu et cette Déesse tellement chéris depuis l’enfance vagabonde,
portés aux nues, n’étaient que monstres même pas sacrés !
,
Commentaires
Combien, de par le monde, y-a-t-il de cris étouffés, d'interdits bafoués. Nombres incalculables de douleurs muettes nous entourent, ne se devinent pas. Merci de le rappeler au travers de ton poème Nina et de l'avoir partagé avec nous. Bonne soirée. :-)
Merci Josette. Amicalement.
un petit garçon blond a vécu cette histoire. Le silence toujours veille toujours à ce que personne ne sache.
très beau texte Nina qui met le " crime " à la place qu'il doit avoir.