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ode à mes égéries

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Excusez-moi, Madame de m’être rêvé ?

Je me suis vu tel l’un ces pantins qui sert parfois à imaginer vos positions, vos proportions. Avouez que c’est complètement idiot de croire que ce minuscule assemblage de bois peut remplacer la vision sublime de vos charmes ? C’est l’enseignement, les Beaux arts qui font croire cette stupidité. Cours, où insidieusement, on vous guide sur l’art que l’on souhaite vous voir faire !

Enfin, j’en suis revenu des théories et des dogmes de ces moi-je !

Il y a longtemps que j’ai mis leurs idées au placard. Placard fermé à double tours et dont j’ai jeté la clef !

Je préfère mon regard se promenant directement sur les paysages superbes de vos chairs.

Revenons à mon rêve ! Et oui, c’est de moi que j’ai rêvé, vous n’étiez, excusez-moi que de la métaphore, qu'instrument !

Vous sortiez de je ne sais où ? Il me semble avoir vu des falaises abruptes faites de cet horrible béton. Vous sembliez sortir de cet étrange abîme, semblant voler pour ensuite vous poser et paraître vous extraire de cet endroit ésotérique.

J’étais ce pantin, essayant de vous toucher, de palper vos formes, de se rapprocher afin de respirer vos senteurs. Mais, moi, l’artiste, je ne peut agir de la sorte et croyez-moi, ce n’était pas vous aider, non, c’était afin d’accomplir ces actes interdits !

Je me rappelle m’être vu plusieurs fois au même moment, accroché à des prises invisibles, à des fils n’existant que dans l’imaginaire. Mes moignons de bois me servant de mains, tendus vers vous, mon visage sans regard vous observant indécemment et vos odeurs affolantes faisaient transpirer ce pantin !   

Mais vous !

Pourquoi sortir ainsi de l’ombre ?

Pourquoi quitter cet endroit où apparut soudain le drap que je pose parfois sur l’autel destiné à vous recevoir en modèle ?

Pourquoi vous approcher ainsi ?

Pourquoi cette attitude lascive ?

Pourquoi ?

Il n’était pas l’heure à laquelle je vous vois arriver d’habitude. Il faisait noir profond, ce noir plus nuit que nuit ! 

Pour oublier… Non, à dire vrai, plutôt pour ne rien perdre de ce rêve, je me suis mis devant cette feuille blanche qui au fil des minutes, devint, CECI !

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