Nuit sans fin.
Longue, sauvage,
Source de vérité.
J'ai mis ton cœur à nu,
Enlevée une à une
Les guenilles
Les tricots.
Le voilà tout tremblant,
Ses défenses en lambeaux.
J'ai gratté de ma plume
J'ai écorché la peau.
Et tu m'as laissée faire,
Docile.
Presque heureux d'avoir mal,
L'heure n'était plus au jeu.
Puis je l'ai recouvert
Ton palpitant usé,
De douceur,
De chaleur,
D'amour ou d'amitié.
J'ai mis mon cœur à nu,
Je t'ai donné mes mots.
Nad
27.05.2010
Commentaires
Merci de partager mes émotions......on s'y retrouve !
Nad
Surtout n'oublie pas d'écrire c'est tellement beau et si prés de la verité. gilberte