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NORMAL, PARA-NORMAL (suite 3)

De rayons en rayons, nous garnissions notre chariot de nos envies et de nos parlottes avec les enfants qui nous accompagnaient toujours.

Le rituel était le même, d’abord le GB pour les courses  des choses que nous aimions et ne trouvions que là-bas, ensuite, le lunch à la cafeteria et pour terminer, la chaîne du froid dans un grand magasin spécialisé dans la surgélation/congélation : Frigibat.

Ce jour-là, n’était pas comme les autres, je voulais que tout aille vite, très vite et j’impatientais mon mari et les enfants par ces exigences de vitesse.  Il m’en demanda évidemment la raison : « Jacqueline va arriver à la maison ». En fait, c’était un appartement.

Quoiqu’il douta rarement de mes intuitions, les enfants et lui avaient envie d’aller manger, comme d’habitude et je m’entendis répondre : «  ne viens pas encore avec tes idées ».  Mais voilà, je ne venais pas avec mes idées, ce sont elles qui s’imposaient à moi.

Et j’insistais, encore et encore.  Jacqueline va arriver et il n’y aura personne pour l’accueillir, tu te rends compte, tout ce chemin etc…. (+/- 170 kms).

Trois contre une, je finis par céder et nous nous retrouvâmes devant une assiette et un appétit que j’expédiais très vite.

C’est alors que la discussion reprit avec plus de véhémence de ma part.  Pas question d’aller chez Frigibat : il fallait rentrer le plus vite possible.

Connaissant l’exactitude régulière de mes pressentiments, mon mari finit par céder et nous reprîmes la route : direction l’Allemagne.

Arrivés chez nous, mécontentement de mes trois compères : il n’y avait personne, si ce n’est notre chien..

Le temps de décharger la voiture, de ranger les courses, nous décidâmes de nettoyer, pendant que les enfants joueraient dehors : il faisait très bon.  C’était notre tour pour les charges communes : vitres et escaliers.

Mon mari décida de les faire, pendant que moi, je m’occuperais des trois portes fenêtres de notre appartement.  L’un et l’autre nous avions regard sur la rue.  Je n’oublierai jamais la tête de mon époux, lorsqu’il vit passer la voiture de ma sœur et de mon beau-frère qui fit demi-tour un peu plus loin, pour se ranger au bas de notre appartement.

Au moment où nous faisions nos courses au GB et que j’énervais mon petit monde, eux se trouvaient chez mes parents et ma sœur disait à son mari : «  chou, et si nous allions chez Claudine et Victor »   Vous connaissez déjà la suite.

Fiction ou réalité : à vous de décider.

Claudine QUERTINMONT D'ANDERLUES.

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Commentaires

  • Bonsoir Josette.

    Je crois que si les gens avaient davantage d'audace pour en parler, nous sommes nombreux à nous demander s'il s'agit de fiction ou de réalité, face à des événements qui paraissent incompréhensibles..

    Merci d'être passée Josette et bonne fin de soirée.

    Bisous, Claudine.

  • Bonjour Claudine,

    Bonjour Claudine,

    A lire ce récit, je me souviens également d"évènements qui me sont arrivés dans d'autres domaines mais très semblables.

    Amitiés

    josette

    Josette

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