Émouvants visages,
Venus d'un autre âge
Sur la plainte douce du violon qui caresse le cœur
Ces visages exhalent leur muette douleur.
En nue simplicité, timides, ils versent
Leur sensibilité discrète exacerbée
Qui nous émeut et nous bouleverse,
Nous montre leur détresse résignée,
Modeste et si intense ... à s'étouffer.
De très loin, du dedans de leurs âmes
Ils regardent et nous parlent muets
Et leur joie est si petite flamme
Qu’on aimerait tant rallumer !
Commentaires
Emouvant poème qui accompagne les tableaux de Modigliani avec grâce. Merci Rébecca.
Bonne soirée.
Amitiés,
Pascale
Merci Claudine
poète experte !
J'aime l'image " nous parlent muets" et la plainte qui caresse le coeur. Court et beau. Bisous Rébecca et bon dimanche.