Je vis accrochage
Sur les planches de la foule,
Les sabots en racines
A côté des bagages.
Je suis un passage
En dessous d'une ampoule,
Dans les heures allumées
Sur mes veines en feuillages.
Je vis dans mes âges
En message pudeur,
j'écoute pousser mes pleurs
Au dessus du bitume.
Je vis un voyage
Qui se joue en hauteur,
Des bas-fond irrigués
Et des siècles de brumes.
Photographie :
Commentaires
Merci d'avoir apprécié @liliane.
Magnifique !