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12273284489?profile=originalSortir du coutumier n’étant pas règle absolue, c’est pourquoi me vient l’envie de partager un ouvrage qui décrit joliment une part de notre patrimoine.   Si j’ose parler de singularité c’est pour raison que ce livre n’a pas été édité par les réseaux habituels, vous comprendrez par-là : éditeur, diffusion, distribution.  Qu’importe, ce n’est pas parce qu’un livre passe par la machine traditionnelle qu’il gagne à être découvert.

Je me dois d’être honnête.  J’avais invité les auteurs en interview pour deux raisons bien précises.  La première est que le livre parle d’un patrimoine indigène et la seconde, est que Bernad Van den Driessche fait partie du cercle de mes connaissances.  Facile ! Vendu !, Pistonné !  Ne croyez pas cela, il n’en est rien.  Curieusement il est plus difficile de porter son attention sur les écrits émanant du premier cercle que de parler d’un livre rédigé par une personne que vous ne connaissez que par les courriers de son agent ou de son éditeur.  Quoi qu’il en soit, si le livre n’avait aucun intérêt, je ne me brulerais pas ma plume à décrire le banal.

Jodoigne – La chapelle Notre-Dame du Marché nous parle d’un monument historique qui fut défendu bec et ongles par l’artiste Michel Colin décédé en avril 2006. Saluer son nom me semble fondamental, car il mériterait tous les hommages.

L’ouvrage, comme son nom l’indique, nous décrit l’histoire d’un monument emblématique que votre regard ne peut ignorer même si votre route ne prévoit pas d’arrêt dans la ville de Jodoigne.  Le voyageur témoignera qu’à l’approche de la belle dame, si plusieurs clochers se disputent le droit de chatouiller le ciel, il en est un qui se distingue des autres par sa forme hélicoïdale.  J’avoue que ce clocher m’a toujours intrigué ce qui explique probablement que mes pas me portent régulièrement jusqu’au cœur de cet édifice officiellement reconnu à partir de ± 1279 ; « didjou, ça ne nous rajeunit pas ».

Si je vous parle de l’ouvrage écrit à quatre mains par M. Verdickt & B. Van den Driessche, c’est que la quantité d’informations que l’on y découvre porte notre curiosité à revisiter le monument avec un tout autre regard.  Rédigé sobrement, agréablement complété de photos et documents il aspire notre intérêt. C’est une invite à remonter le temps, notre temps, celui qui puise sa source à l’origine de nos régions.

Il est exact d’écrire que le Brabant Wallon foisonne de témoignages architecturaux.  Ces derniers ont survécu au temps, aux guerres et parfois à des politiques urbaines pas trop regardantes sur la question.  Un autre ouvrage rédigé par le même binôme d’écriture « La chapelle à l’arbre » complète admirablement l’œuvre don je vous parle.

Plus d’excuse, la littérature vous pousse vers la découverte.  À pied, en vélo et pour les moins courageux, en voiture.  Osez s’offrir au tourisme Wallon, j’ose l’écrire, c’est se faire un joli cadeau.

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