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Lettre à ma mère,

 

j'aimais lorsque j'étais petite,

tes bras infinis, à l'instar de barrages,

posés sans poids autour de mes épaules étroites,

puis ta langue de mère, sourcière,

 talentueuse pour desceller ma tristesse,

me la faire disparaître par un seul de tes mots !

Ton regard bleu et ample me manque considérablement,

ta blondeur estivale même au cœur de l'hiver,

fait que juillet et août à côté me semblent

 terriblement insuffisants en lumières, en couleurs !

Ta blondeur associée à ta douceur n'avaient d'égal

que le monumental sourire de ma fille,

 de ta petite fille Marianne ;

celle que tu vois grandir, d'où tu resplendis,

d'instants en instants : Vois comme c'est une belle personne !

Un soleil supplémentaire sur la terre toute entière.

 

NINA

 

 

 

 

 

 

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Commentaires

  • Notre dernier refuge.

  • Je ne trouve pas les mots Béa, c'est trop touchant, plein d'amour. Je t'embrasse. NINA

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