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Message de Séraphin le Magnifique porte-parole des « sans voix »,

dont « Nemo le disparu », fait partie :

à l’adresse des adeptes qui prônent une sacro sainte liberté

à l’égard de ses frères de race féline

 

 

                           Le jouvenceau nous parle depuis une contrée inconnue, soucieux de nous faire partager son credo… :

 

                          « Tu deviens pour toujours responsable de ce que tu as apprivoisé » exhorte un sage, en la « personne » du Renard si poétique du Petit Prince, à l’endroit des humains

                           Or, je vous en supplie, amis du genre félin, si vous éprouvez encore quelques nobles sentiments qui sont censés faire de vous des être pétris d’humanité, n’offrez plus votre compagnon favori en holocauste en le laissant à la merci de barbares à l’affût, tristes sires en maraude qui se font une bien triste spécialité dans l’enlèvement d’innocents, et qui guettent la moindre de nos défaillances, la moindre de notre confiance, pour s’emparer des membres de notre grande tribu composée de nos chers Aristochats et greffiers confondus, à des fins sordides, dignes de la pire des cruautés, n’ayant rien, mais vraiment rien à envier aux atrocités commises sous l’Empire romain décadent, tandis qu’une partie de l’occident revendique, en cette aube du XXIème siècle, l’honneur et l’avantage d’évoluer au cœur d’une société moderne dite civilisée…

                    

                            Oui, combien d’entre-nous sommes sacrifiés sur l’autel de vos idéologies, sous prétexte que notre chimérique image de chats rôdant dans les gouttières, persiste à sévir dans la légende populaire ? Qui, pris dans les mâchoires d’un piège pourtant interdit par la législation, qui, pointé et gravement blessé par un individu irrité de nous voir musarder du côté de ses parterres potagers et d’agréments, qui, nous attirant en ayant recours à un mets délectable dissimulant quelques molécules toxiques, véritable poison mortel, nous conduisant de vie à trépas dans d’horribles souffrances, sans oublier ceux qui nous servent en pâture afin d’aiguiser la férocité de leurs chiens conditionnés à l’attaque et je vous grâce des supplices infligés pour un pseudo progrès de la science, pour des futilités tels, que les cosmétiques, pour enjoliver quelques accessoires du rayon des frivolités, suivant le diktat de la mode, j’en passe et des meilleurs !

                          Quelle honte ! Pourquoi tant d’acharnement contre nous? Pourquoi faire montre d’autant d’hostilités et de perversité à notre égard ?

                          Aussi je vous en conjure, quelques soient les convictions profondes qui vous animent, vous autres, nos ardents protecteurs, et qui vous font, en toute bonne foi, vous exclamer sur la nature de sa seigneurie chat, argumentant que ses instincts la porte à goûter à une sacro sainte liberté, et qu’elle représente, en outre, une créature résolument affranchie que nul n’a le droit d’asservir en la privant d’indépendance, n’est-il pas l’heure aujourd’hui, que vous remettiez en cause vos certitudes, sinon vos idées préconçues, en songeant réellement à la pléiade de périls encourus, si vous perdurez dans ce sens, soit, nous accorder l’autorisation de flâneries qui nous mènent à élargir de plus belle, heure après heure, nos découvertes d’un territoire inconnu, synonymes de leurres ?

 

                           Certes, nous sommes de manière innée, concédons-le, des graines d’explorateurs, étant curieux dans l’âme, et ayant soif d’en apprendre chaque jour davantage sur ce vaste univers, la planète terre… Pour sûr, que dans l’opportunité offerte de balades, citadines ou campagnardes, notre pente de sauvageons apprivoisés parlera d’elle-même, mais si dès le berceau, vous nous élevez avec la ferme intention de veiller sur notre destinée, en nous préservant le plus possible des écueils, c’est-à-dire en nous familiarisant à une existence de casanier, ou à défaut de fréquentation de parcs et jardins clos dépourvus de risques de tentations de partance en vadrouilles, avec la menace sous-jacente de périr en chemin, j’ose prétendre, moi le sédentaire obligé, choyé par ma famille adoptive, que nous sommes parfaitement aptes à nous y acclimater !

                          J’en veux pour preuve irréfutable à ces allégations, que mes congénères qui sont en mesure de témoigner sur leur sort de bienheureux pachas, ne souffrent guère, semble t’il, de devoir se consacrer à se prélasser dans les appartements de leurs logis, sous la vigilance de leurs esclaves, ces « deux pattes » comme les nommait joliment Colette, dévolus à notre service ! Est-ce que leurs attitudes et poses béates, voire langoureuses, n’en traduisent pas long sur leur bien être intime ?

                          Moi-même, baptisé « l’ermite des grottes » par mes deux dames de cœur, au moment de mon adaptation au sein de leur foyer, je n’ai cessé de le proclamer à qui a bien voulu le percevoir, et ce alors que maints experts en félinotechnie jouant aux oiseaux de mauvaise augure, avaient présagé que nul ne pourrait me convertir en « doux lionnin »et bien, ne suis-je pas un probant reflet de réussite, me transformant en moins de temps qu’il n’a fallu pour le miauler, en vagabond défiant la faim, le froid, et les agressions d’ainés dominateurs, un rien bagarreurs, défendant leur fief, au profit d’une vie princière, régnant sur mes favorites en titres, troquant mes griffes acérées de solitaire appelé à lutter pour assurer sa survie, en mille et une pattes de velours et autres caresses expressives destinés à mes tendres aimées…

       

                          Encore ce matin, du lieu mystérieux d’où je réside, et où des instances suprêmes ont missionné votre serviteur afin de me risquer à vous convaincre, en faisant non pas appel qu’à la simple raison, mais de surcroit, à l’amour que vous nous vouez, j’ai eu, figurez-vous, l’insigne privilège d’entendre, en langage félinesque, assurément, seulement audible et décryptable de ma fratrie à « quatre pattes », les confessions de nombre de sujets de notre parenté chattesque, désireux de venir me narrer à tour de rôle, un éventail d’histoires plus pathétiques les unes que les autres !

                          Nous est-il loisible d’espérer en une prise de conscience salutaire ou demeurez-vous donc, inflexibles devant vos arguments prêchant le droit d’agir à notre guise, au mépris de moult méfaits et abominations perpétrés envers notre race, considérée par certains, comme une engeance parasite, démoniaque ?

                           Resterez-vous de marbre à ma supplique relayée par celles des « sans voix » émises dans le silence assourdissant de leurs misères, des atrocités recueillies, commises au cœur de notre hexagone, précisons-le promptement, et non à des milliers de distance nous séparant du continent asiatique constamment pointé du doigt, cependant que la vieille Europe riche de soit disant hautes valeurs morales héritées du Siècle des Lumières, perdure à commettre à notre encontre, une pléthore de tyrannies, additionnant en continu, vilenies et massacres sanguinaires.

 

                           Ah, ma foi, n’ayons pas peur de l’affirmer, notre bienfaiteur bipède possède la particularité d’être également notre plus effroyable adversaire, prédateur ennemi juré numéro un ! Que puis-je ajouter de plus pour vous persuader que nous courrons force dangers en étant livré à nous-mêmes ? Épargnez-moi, s’il vous plait, la redoutable charge de vous relater dans le détail, les épreuves traversées par une kyrielle des miens… Je ne saurai me résoudre à salir leur mémoire, en énumérant les calvaires aboutissant à une atroce agonie que leurs tortionnaires sadiques leur ont fait subir.

                           Cela aurait-il le mérite de réveiller davantage les mentalités ? Je crains fort de n’avoir point besoin de vous souffler la réponse !

 

                           Que puissiez-vous vous unir, divine Bastet avec notre Saint patron, François d’Assise, dans le dessein une once utopique, que la Providence nous accorde ses faveurs, en faisant régresser haines et violences subsistant depuis des siècles, envers nous autres, descendants du genre Felis silvestris catus !!!

                           Telle est la prière de Séraphin le Magnifique s’étant délesté de son enveloppe corporelle à la fleur de sa jeunesse, bien malgré lui…

 

                            Félinement vôtre,

                           Séraphin le Magnifique,

                            un orphelin qui abandonna jadis, son antre de solitaire ainsi que

                            sa sacro sainte liberté par pur attachement pour ses mères nourricières…

 

 

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Bouquet flamand au 7 chats de Braldt Bralds

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Commentaires

  • La famille de Nemo, malgré sa peine ne s'enferme pas en elle, et trouve la force de témoigner son ressenti ... Bravo à elle,  pour faire montre de tant de courage et de pugnacité, de la part d'une "amie des bêtes", une certaine Valérianacée :
     
    "Grand merci à la personne qui a mis tout son cœur
    à la rédaction de ce texte. Tout est dit et même trop bien, certainement en des mots beaucoup trop intelligents et complexes, pour susciter le moindre remord à des barbares inhumains et pratiquement toujours incultes."
    Vous élevez la conscience humaine, l'humanité, aux antipodes de ce que j'ai pu lire depuis que je recherche Nemo. Hélas je ne vois pas comment les barbares pourraient commencer à le comprendre, tellement ce sont d'irrécupérables idiots. Mille mercis et très bonne journée ;)
  •  

    Voilà où nous en sommes de la protection animale, le cadet des soucis de nos gouvernements européens qui se moquent comme d’une guigne des atrocités infligées à nos compagnons, et ce n’est ici, qu’un exemple parmi tant d’autres, étant donné que nombre de départements, dont celui de la Vienne, présentent des cas similaires de disparitions massives, je cite une source sûre:

    « Il y a quelques semaines, plus de 400 chats se sont mystérieusement envolés en Haute-Savoie. La SPA soupçonne des liens avec la Suisse. A l’Association nationale européenne contre le trafic des animaux de compagnie (Antac), on estime à 100.000 par an le nombre de disparitions de chats en France.
    À titre personnel, je ne peux donc que militer pour ne pas laisser partir en vadrouil
    les nos amis félins !

    http://lesamisdeschatsdeportvendres.over-blog.com/article-trafic-de...


  • Ne plus se voiler la face sur les dangers qu'encourent nos compagnons en les laissant sortir sans surveillance ! Ci-joint, pour les amoureux des félins du réseau, je vous transmets le message des "parents" humains de Nemo :

    Avis De Recherche "Nemo"
    Nemo a disparu à Berchères sur Vesgre (28), entre Houdan (78) et Anet (28).
    Il est pucé, son N° est croyez-moi sous haute surveillance. Il est aussi assez rare et détectable puisque polydactyle. J’espère surtout qu'

    il n'a pas été dépouillé vivant, comme ça se pratique pas de charmantes personnes dans notre beau pays. Nemo est signalé sur toute la France avec l'accent sur le fait qu'il est polydactyle et a donc 6 doigts très visibles aux pattes avant. Il est ce que l'on appelle un Hemingway Cat.
    Il est castré, donc pas exploitable à la reproduction.
    Le trafic de peaux de chats est énorme, en France comme en Suisse. Il y a en Suisse au moins une tannerie qui fait du chat et qui rachète les peaux à des gens du voyage.
    Une peau de maine coon comme Nemo est revendue environ 20 E. Et pour ça, il a pu être dépouillé vivant, pour que la peau soit un peu plus belle.

    Nemo et sa soeur aux heures insouciantes de leur complicité ...
    2965947197?profile=original
  • L'un des humains du jeune disparu s'exprime sur la page qui lui est dédiée : https://www.facebook.com/AvisDeRechercheNemo :

    Malgré tout le plaisir que j’ai eu pendant cette semaine à recevoir vos soutiens, à me rassurer de la race humaine. Je suis triste pour Nemo que je ne retrouverai sans doute jamais. Je sais que cette semaine a été un cri de rage et de douleur, devant la perte de ce petit être que j’aimais tant. Il est évident que cette page va s’éteindre lentement, parce que je ne pourrai pas continuer à payer une pub sur Facebook.
    Malgré l’élan que vous m’avez donné, je sais que les trafics vont continuer devant nos gendarmes aveugles et sourds. Je sais avec tant d’autres, comme cette personne qui m’a appelée hier, pour le vol d'un Devon Rex sur son balcon, que des gendarmes raccrocheront encore au nez de beaucoup de monde. Parce que l’enregistrement de la perte d’un chat leur semble grotesque et que leur priorité reste le radar, pour aligner les terribles criminels de la route. Je tenais à en témoigner parce que je suis dégoutté de tout ça.
    Merci encore pour ces quelques jours à essayer d’y croire, vous êtes formidables mais surtout maintenant faites très attention à vos animaux, qui sont vos trésors et n’ont que vous.
    Il y a des trafics énormes dans toute la France et ça explose, étant donné la crise, le besoin de trouver des combines et compte tenu de l'impunité qui règne en ce domaine. J'ai lu des horreurs depuis 3 semaines et j'ai passé assez de temps sur le sujet pour détecter de sinistres individus, ils ne sont pas trop dur à voir. Les autorités ne font pratiquement rien, ils ont d'autres priorités... J'en ai assez de ce parcours du combattant, de mes rédactions pour essayer de dénoncer des actes odieux. J'aimerais que quelqu'un de responsable et efficace me donne un coup de fil. Raz le bol des questionnaires que personne ne regarde. C'est à désespérer de l'avenir de notre société française qui ne gère plus rien et donc amplifie considérablement les problèmes par sa nullité. Nous avons devant nous une catastrophe sanitaire et sociale, il y a des animaux qui sont volés en masses. Certains sont dépouillés, parfois vivants, pour des peaux. Avec des cons que je ne nommerai pas, on peut vous voler un animal de race, pour revendre sa peau à 20 Euros. Les animaux pucés sont difficiles à revendre, quand c'est possible ils peuvent être pris pour ne faire que de la reproduction intensive... le marché est inondé d'animaux sans vaccins, sans identifications. Des maladies oubliées en France refont surface. D'autant qu'il y a des milliers de chien qui arrivent des pays de l'Est, sans aucun contrôle. Mais pour revenir aux animaux volés, tout est ramassé au moment de véritables rafles mais un gros pourcentage est balancé loin des familles, qui du coup rachètent d'autres animaux. On en arrive à une saturation totale des refuges et fourrières et donc à abattre une quantité incroyable d'animaux que l'on ne peut plus gérer. La majorité des gendarmeries n'enregistre même pas les demandes de déclarations de pertes et vous laisse l'amertume de penser que les animaux sont jetables ou n'existent pas dans notre société. Bien des fois on m'a répondu qu'il y avait d'autres priorités mais moi je pense que la plupart des animaux valent mieux que beaucoup de soit disant humains. Nemo était mon antidépresseur contre la connerie humaine et je vais le pleurer longtemps.

  • Pour les amis du genre félin, si vous vous en sentez le courage, un conseil allez donc consulter la page qui est consacrée à Nemo : édifiant en trafic d'animaux et autres atrocités !

    https://www.facebook.com/AvisDeRechercheNemo

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