Mon Cher Pierre,
Ce matin j'ai reçu de vous,
un regard amoureux,
Cet entrebâillement de vous vers moi ;
ce léger basculement.
L'immatériel baiser donné,
à toute allure,
par crainte de ne pouvoir un jour me l'offrir.
Vos yeux en étaient pleins !
Les miens, ont fait comme s'ils ne voyaient rien ;
la peur sans doute,
toute blanche, fébrile.
Pourtant ils ne rêvent,
ne désirent que les vôtres.
Isabelle.
Ma chère Isabelle,
Puissent-ils ne jamais
se détacher des vôtres
Isabelle !
Ce baiser vagabond,
un peu pressé,
aurait péri sans vous,
étant aux dimensions du vôtre,
c'est-à-dire infinies !
Celui que j'imagine,
à chaque instant,
recevoir de vous.
Pierre.
NINA
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