Peindre des poupées, les animer,
hurler mon enfance que je ne veux pas perdre,
préserver, allonger ce grand soleil,
multicolore et multiforme
tout au fond de ma poche, chaude et inusable,
où se blottit, se ressource ma main.
Ecriture rayonnante alors,
des regards se dessinent sur l’inertie des pierres
froides et lisses,
des abricots mûrissent sur un arbre en décembre,
ton prénom resplendit, se monumentalise
dans la foule parisienne, bousculeuse, avaleuse,
que je traverse songeuse et seule ;
dans les bouches de métro,
glauques et étouffées, il vole !
Peindre des poupées, les animer,
exister et redonner au Monde son originel
et lumineux visage,
son bel ovale !
Commentaires
Merci pour le partage Dominique et bon WE, amitiés, Claudine.