Le soleil, jouant à coucou,
me rapporte ne joie d’enfant,
dans le vent qui fait le grand fou,
qui le chasse et qui le pourfend.
......................................................
Mon ami essoufflé pâlit,
le gris pour un long temps triomphe,
mes rideaux, qui en sont salis,
aussitôt reculent, se gonflent.
.............................................................
Le soleil ,jouant à coucou,
nargue son adversaire aux flèches,
il cligne des yeux fait la roue,
il a la couleur d’une pêche.
................................................................
Le fouet cingle le rieur,
il le poursuit et le harcèle,
m’en reste un rayon intérieur,
goût de mer, algues et sel.
................................................................
Mon ami va faire le tour,
il reviendra sans crier gare,
je devinerai ses atours,
le vent reprendra la bagarre
..................................................................
I8/2/61
Commentaires