L’ouverture lente des bourgeons,
est semblable à un début de baiser ;
son éclosion totale, point brutale,
à un don absolu, inconditionnel, nu,
dans le vent, sous l’ondée,
sous le soleil brûlant, partout,
tant nos lèvres mutuellement se protègent,
se fiancent, s’épousent, sans le dire à personne.
Secret de muqueuses, de peaux.
Saison adolescente,
toi mon joli printemps,
tu me manques tellement.
.
Commentaires