Bientôt les hommes, les femmes aussi, réapprendront la vie simple de leurs aïeux. Celle qui n'a pas changé dans certains pays pauvres où leurs habitants n'ont rien vu du " progrès " que de vagues informations colportées ici et là. Nous les rejoindrons et c'était inévitable. La folie devait bien s'arrêter un jour. Ne plus pouvoir bouger dans les grandes villes, ne plus pouvoir se loger, ne plus pouvoir respirer convenablement, devoir courir des emplois devenus de plus en plus rares et compliqués, entendre le mot croissance à longueur de temps, tirer autant que faire se peut son épingle du jeu avec la peur au ventre et consulter avec anxiété permanente cours de la bourse, avions qui tombent, trains qui déraillent, bateaux qui coulent dans une petite boite cherchant à se rassurer tout de même. Et bien la petite boite a parlé. Ce qui devait arriver est arrivé. Ce qui a porté dans ses bras cette richesse prometteuse : l'avion, le train, la voiture, le bateau pour aller d'un coin du monde à l'autre c'est terminé. N'en déplaise à Léonard de Vinci s'il était là !. Il va falloir revenir aux fondamentaux : se nourrir d'abord. La masse colossale des chômeurs de tout ces métiers après ce choc psychologique qui les attend et qui en détruira tout de suite certains voudra quitter la ville, source de tout ses tourments pour rejoindre la terre nourricière, se précipiter vers elle et réapprendre à vivre plus simplement. Bien sûr d'autres soucis naîtront, les mêmes que ceux pour les ruées vers les villes. Prix des terres cultivables et constructibles à la hausse du fait de la demande importante, etc... Le phénomène n'est pas nouveau mais cette fois l'ampleur sera gigantesque. Aviateurs, cheminots, constructeurs de voitures, plaisanciers reviendront à la terre ou mourront. Il n'y a jamais de déshonneur à se tourner vers elle et cette fois en cette période de totale remise en question elle redeviendra l'espoir que nous avions quelque peu abandonné.
Pensée du jour. 08/04/2020
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Poème sur la mort, prière amérindienne magnifique, à lire si vous vous sentez mal suite à la perte d'un être cher.
Publié(e) par Dominique Prime le 15 juillet 2012 à 10:27
De l’art d’être malheureux dans « Capitale de la douleur »
Publié(e) par Robert Paul le 25 août 2012 à 11:30
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Commentaires
Pas sûre que la jeunesse qui ne respecte pas le confinement actuel, très peu concernée par ce virus qui l'épargne, ivre de plaisirs et fruit de la mondialisation, éperdue de voyages soit prête à renoncer...
Pas sûre que les nantis et leurs enfants renoncent à quoi que ce soit du confort dans lequel ils ont vécu jusque là, intouchables...
Et si l'on supprime les plaisirs des nantis, que deviendront les petites mains qui oeuvraient pour ceux-ci ?
Les hôtels, les restaurants, font vivre quantité de petits métiers, les sous-traitant...
Les ouvriers, les petits commerçants, les sans-emploi eux, payeront le tribut de cette catastrophe planétaire.
Ce n'est pas plus compliqué.
Que ce soit à la ville ou à la campagne, le désastre est annoncé.
La terre suffira-t-elle ?
Voici mon ressenti, cher Gilbert.
Toujours un plaisir de vous lire, vos textes donnent à réfléchir.
mes amitiés,
Liliane