La balançoire vide
La balançoire, au vent, allait, venait toute seule,
Où était donc l’enfant sans l’ombre d’un linceul,
Existe-t’il vraiment celui qu’on ne voit pas,
Comme un nuage assis qui vient et puis s’en va
Toi qui vis par tes rêves, incompris chaque instant,
Mots épars accrochés à la corde du temps,
Rejoignant les étoiles de l’univers vivant,
Au tempo des espoirs les plus désespérants
La balançoire, au vent, emporte le passé
Vers un futur de rien, un mirage éclairé
Par l’énergie vitale, source de l’existence,
Génitrice inconsciente d’une simple conscience
Quel est donc ce hasard venu pour intriguer
Qui pousse et tire l’espace, venu pour perturber
Ne serait-ce qu’un miroir, où l’image de chacun
Apparaît déformée au regard inhumain
La balançoire, au vent, montre l’inexistant
A jamais inconnu où le presque existant,
Celui handicapé mental, le remplaçant,
Cette virtualité, ce clone transparent
le 14-8-2024
Commentaires