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Mêlant les destinées d'êtres très différents les uns des autres mais tous en quête de bonheur ou de salut avec pour toile de fond une catastrophe humanitaire, "L'île joyeuse" se révèle à la fois une odyssée tragique et un méli-mélo sentimental empreint d'humour, tsunami garanti...
Thierry-Marie Delaunois, né à Soignies (Belgique) en 1959, publie ici son quatrième roman. Diplômé supérieur en chimie clinique et informatique, il est un touche à tout qui, lors du décès de sa mère en 2003, prend conscience de l'importance de la littérature dans sa vie, plaçant alors l'écriture au coeur de son existence.
Extrait du chapitre Un "Lame de fond":
"Bâti comme un sumotori, 1m89 sous la toise, le faciès simiesque - pourtant on n'était pas dans La Forêt des Mânes -, les yeux pailletés entre le vert émeraude et le gris de l'huître, les mains marbrées de taches hépatiques, Nicolas Culot, soixante-dix piges, avait installé depuis plus d'un an sa roulotte d'itinérant à proximité de l'entrée de la gare toutes les autorisations en poche. Gaufres nature ou au chocolat, boules, canettes en tous genres et crèmes glacées en période estivale, il vendait de tout, à la pelle, dans la bonne humeur, en observant Tim, le jeune flûtiste. Celui-ci se démenait tant bien que mal pour récolter quelques pièces, quelques malheureuses petites pièces.
D'où venait le gamin? Il n'en savait rien. Lagloire était-il son véritable nom? Probablement pas! Que faisait-il à la rue visiblement paumé et sans attaches, mis à part cette fille qui venait régulièrement le voir? Tim l'intriguait au plus haut point; beaucoup de questions se bousculaient sous sa blanche toison. Mais il avait un jour décidé de ne pas se mêler de ce qui ne le regardait pas. S'il désirait se confier, il l'écouterait, le flûtiste. S'il souhaitait qu'on l'aide, il l'écouterait également. S'il venait à déprimer sec, il lui tendrait la main. Nicolas l'avait pris en affection bien qu'il lui arrivait de chaparder, mais la faim justifiait les moyens.
La faillite de la petite entreprise de son patron, la perte de son épouse et de son fils, et un compte quasi soldé l'avaient jeté sur les routes, lui et sa roulotte, qu'il avait transformée en commerce à présent rentable. Il avait lutté. "Rien n'est jamais acquis et toute peine mérite salaire" était son credo, sa devise, même sa loi; il aimait également déclarer: "un peu d'amour ne fait jamais de tort et un peu d'humour le rend toujours plus fort." Presque une parole d'Evangile..."
Thierry-Marie Delaunois, L'île joyeuse, Editions Edilivre-Aparis, livre papier et format numérique
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Merci, Martine!
Je présenterai encore bientôt mes deux dernières publications avant que ne tombe la nouvelle: ma septième publication qui sera mon sixième roman chez un nouvel éditeur.
Amicalement, Thierry
Un tout grand merci pour ta gentillesse, ton intérêt et ta fidélité, Adyne!
La semaine prochaine, je viendrai présenter mon cinquième roman "Raconte-moi Mozart...".
Et je maintiens le cap!
Cordialement,
Thierry-Marie
Bon vent sur " l'île joyeuse"...Félicitations Thierry-Marie.
Bonne journée.
Adyne
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