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La récitation d’un texte est un moyen efficace de s’enrichir de mots et de les rendre disponibles. Elle donne parfois le goût de l’écriture ou du dessin. Elle permet d’affiner la sensibilité et de fortifier la mémoire.

De nos jours, on met des livres, abondamment illustrés, à la portée des enfants et on les encourage à lire. Ils trouvent, sur les pages qui se suivent, des vocables qui ne reviennent pas et sur lesquels ils ne s’attardent guère à retenir le sens précis ou l’orthographe.

À moins que la lecture soit expliquée, et que des mots deviennent familiers, je lui trouve peu d’avantages durables.

Avoir à copier et à apprendre un poème, fixe chaque mot tel qu’il y est écrit et la mémoire en conserve souvent l’orthographe.

À répéter des phrases harmonieuses, on apprend à s’exprimer agréablement.

Les périodes de français firent ma joie pendant toutes les années d’apprentissage de ma

langue et ce, surtout, grâce au plaisir de la récitation.

À l’oral du certificat d’études primaires, nous présentions notre cahier de récitations dans lequel un examinateur pigeait, à son choix, le poème que nous devions dire. Moi, j’avais récité « À la forêt de Gastine » de Ronsard. J’aime à m’en souvenir.

Je suis heureuse d’avoir bénéficié d’une pédagogie qui offrait, à tous les enfants, les remarquables bienfaits de la récitation.

Le destin, toujours imprévisible, m’ayant conduite un jour à renoncer à ma profession et à émigrer au Québec, j’y ai enseigné le français, langue seconde, pendant plus de vingt cinq années. Je l’ai fait selon ma méthode personnelle et en me servant de mon propre matériel.

Il est réjouissant de constater le don qu’ont les enfants, même très jeunes, à restituer dans un dessin, l’émoi ou le plaisir, que leur a causé l’écoute d’une comptine.

Les détails qu’on y trouve, témoignent de leur compréhension et de leur sensibilité.

Je possède des centaines de charmantes images sur de petits rectangles de papier journal que je distribuais après chaque leçon à des enfants allophones auxquels j’enseignais le français, sur une durée de six ans.

J’ai composé à leur intention, des textes, toujours simples, sur des aspects de la vie de tous les jours.

La répétition collective, par lecture au tableau, permettait aux moins doués de les retenir et de les réciter individuellement.

J’ai mis, sur la toile, certains de ces textes afin que des parents puissent les offrir à leurs enfants, 

en leir proposant de les illustrer à leur manière. 

Les comptines, les poèmes, et les chansons, copiées, illustrées et mémorisées constituent une réserve de mots et de structures mais aussi d’humour et de poésie

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