Ce matin, l'aube est pâle,
bleues mes cernes, assombrissent mes yeux,
ma tête murmure une vague tristesse,
de sa voix pleine de vous !
Ce matin, le soleil est voilé,
blanche ma peau, accentue la monochromie hivernale,
mes gestes inlassables, tâtonnent votre absence,
avec cette légèreté pleine de vous !
Ce matin, le ciel est maritime,
mon cœur tout en vrac, exacerbe mon chagrin,
ma main écrit l'immobilité de la vôtre, son silence,
avec cette persévérance pleine de vous !
Ce soir, le monde me semble se résumer à vous,
à cet espace infini, dans lequel je me perds
juste pour ne jamais cesser d'écrire.
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