C’est la fin des lilas,
explosent ça et là,
les rosiers grenadine,
se déploient,
des foulards en mousseline,
bleus, roses et verts,
puis sur moi,
l’empreinte de vos mains
tout en soie, que je garde secrète,
des volets bleus et tièdes,
capturent entrouverts,
tous les soleils.
L’aube fleurant bon l’aubépine,
me murmure diablotine,
vos fous désirs, mais taiseux,
point libres,
destinés à ma peau,
à mes grands yeux azur,
à mes chevilles blondes,
à mon cou frêle et blanc,
à mes lèvres menteuses,
à force de prudence,
à mon être tout entier.
Assise, près d’un chat bleu,
dont les yeux mauves sont clos,
je bois avec délectation,
un thé vert dans une tasse
en porcelaine blanche.
Commentaires
Merci Claude, je suis touchée. J'ai corrigé.
Bien amicalement.
Très beau et délicatement impressionniste et sensuel: dommage pour emprunte/empreinte...