Au carrefour du jour et de la nuit, sur les routes défoncées, les plaines brulées, déambulent des hommes soldats. Un grand nombre enrôlé, recruté, engagé dans des batailles meurtrières, sanglantes. La mort circule, rôde et s’installe. Elle ravage celui qui la frôle. Un vent de mort monte et couvre les champs de guerre de dépouilles. Les hommes sont devenus fous, cruels, barbares. La haine et les ordres assassins se répandent sur la terre. Tuer. Dénaturer. Détruire. Réduire à néant. L’air du vent ne parvient plus les apaiser.
Le jour se lève dans l’humidité, dans le froid mortel. Les mains, les pieds ont du mal à se réveiller. Les âmes et les cœurs sont figés dans l’horreur. Les vivants marchent vers le nord, vers le sud, vers l’est, vers l’ouest. Tout est à feu et à sang.
Les populations sont maltraitées, arrêtées, déportées. Des camps enferment, des ghettos étouffent. Les captifs meurent par centaine, par millier. Une agression injuste que subissent les populations sans défense.
Pendant que sur les grandes avenues paradent les légions, les uniformes flamboyants et les bannières rutilantes, applaudis par des peuples aveuglés, pleurent des petits enfants. Des criminels pensent des plans abjects. Ils sont étudiés, expérimentés, installés pour tuer en masse, d’une manière froide et radicale. L’âme destructrice de ces tortionnaires, éclaboussée du sang des innocents, sèche à l’air libre et la rend résistante, avide de reconnaissance. L’air du vent ne les atteint plus.
De nombreuses années se sont écoulées depuis ces atrocités et les témoignages filmés nous ramènent toujours devant ces portes de l’horreur, pour ne pas oublier.
D’autres conflits ont vu le jour. Les hommes continuent à tuer, à massacrer. Beaucoup meurent encore aujourd’hui. Des mots toujours aussi barbares s’écoutent, se répandent. D’autres s’expriment pour dénoncer des génocides, des pogromes, des nettoyages ethniques.
La violence prend des formes toujours nouvelles et réapparait une autre terreur. Des attentats meurtriers tuant à l’aveugle Des assassinats, des tueries, des meurtres se répètent chaque jour. Le monde entier est concerné. L’époque a changé mais pas le crime, la haine de l’autre attisée par des mots. Les esprits guerriers renaissent et reprennent le combat.
L’air du vent a pour mission de propager le progrès, l’instruction, l’éducation, rétablir l’amour du prochain et le dialogue entre les hommes. Son travail est immense, seul rempart pour l’homme du XXI siècle.
Commentaires
C'est la nature de l'homme, faire la guerre. Le pouvoir, l'influence, la possession en font des êtres sanguinaires. Mais un très grand nombre aime la paix et combat pour elle. Et ce sont là les véritables hommes qui font notre monde. Merci Jacqueline de votre commentaire.
Amitiés
Josette
Depuis la nuit des temps l'homme à soif de pouvoir, d'écraser l'autre pour se grandir, malheureusement la technologie qui devrait servir uniquement au bien être de tous aide à répandre aussi le très grand mal.
Merci Adyne pour le commentaire.
Excellente journée à vous.
Amitiés
Josette
Bonjour Gilbert,
Encore une imposture de la société qui exploite les usines de guerre et monte les peuples les uns contre les autres. Vendre des armes, faire des bénéfices...et peu importe la misère que cela entraîne.
Merci pour le commentaire.
Amitiés
Josette
Bonjour Rolande. Merci de ton commentaire. Il suffit d'une étincelle et les braises de la discorde se rallument. C'est le propre de l'homme, se battre...
Amitiés
Josette
Difficile à comprendre cette différence entre les hommes!!!
Merci Josette
Amitiés.
Adyne
Bonjour Josette,
C'est tellement beau. Mais la guerre n'est pas un accident dans la paix c'est le contraire. L'industrie des armes fait de jolis arbres de Noël aux enfants. D'ailleurs les garçons semblent être programmés. Arcs, flèches, bazookas, grenades, habits de Zorro, Spiderman... La mode est à Hulk, le géant vert qui n'a peur de rien. Sans oublier les jeux vidéo où l'on tue comme on respire ! Là, comme dans toute souffrance d'ailleurs, il faudrait s'attaquer aux causes mais l'économie, la finance et le pouvoir ne font pas bon ménage avec la morale. Aujourd'hui le feu couve sous la cendre mais les caddies continuent à se remplir. Jusqu'à quand ?
En tout cas vous voyez bien de quoi il s'agit,
Merci pour cette lecture, amitiés, gilbert
Notre génération a connu une guerre et une révolution pour certains.
Nos mémoires en sont à jamais marquées et meurtries car, malgré le "plus jamais çà", il suffit d'une étincelle pour ranimer les feux .....Que d'énergies perdues alors qu'il y a tant de peines et de misères jaillissant comme des étincelles de feux ...à maitriser. C'est cela la folie des hommes qui nous poursuit telle une malédiction.
Merci Josette de le dénoncer. Bonne soirée. Amitiés. Rolande.