La nuit descend, s’intensifie,
votre robe blanche est fluide,
mouvante au rythme de votre
corps.
Vos lèvres sont rouge-piment,
pulpeuses, bien trop vivantes,
obsédantes pour les miennes intouchées,
closes et neuves, en attente.
Si pâles mais non moins vivantes ;
Il fait froid !
Vos lèvres butinent mon âme,
l’abîment un peu, s’en amusent,
désinvoltes me piquent le cœur impunément ;
J’ai peur.
Fracassante vous êtes
A l’égard de mon adolescence
faïencée, impuissante.
Oui vous êtes l’excroissance
d’un soleil meurtrier dans mon
perpétuel hiver.
Un genre de soleil noir.
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