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JUSQU'AU BOUT...

Du premier mot à la dernière virgule

De l'aube tendre jusqu'au doux crépuscule...

Des jours fripés s’enchaînent jusqu'au lointain

Parfum de vie qui nous mène à demain!

De ce besoin de coucher sur page blanche

Semaines vives et rocailleux dimanches...

Au bout des jours restera le frisson

Des mots d'amour éblouis de passion...

Et à jamais perdu dans un regard

La merveille d'être le fruit d'un hasard...

Poussière dense, oh combien minuscule!

Et suspendue aux rythmes des pendules...

Alors frémir aux rayons du soleil

Et puis garder tous nos sens en éveil...

Jusqu'au moment du tout dernier soupir

Où s'éteindront les jours et nos désirs...

J.G.

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Commentaires

  • Merci chers ami(es) d'A et L,

    Vos commentaires me prouvent à chaque fois combien les sensibilités bien que différentes ce rejoignent pourtant sur des sujets bien divers... et je les reçois comme autant de petits bonheurs!

    Belle semaine à tous

    Amitiés

    Jacqueline

  • Toujours très inspirée Merci Jacqueline en ces jours de soleils tardifs doux encore

  • Félicitation jacqueline

  • Où vas- tu chercher tous ces mots élancés  ?

    Là ou le torrent limpide  se jette

    Pour atteindre le calme engageant des prés 

    Chatouillant  les frêles roseaux où se cache la reinette

    A l'affût du moucheron fragile ébroué ,

    Echappé des  clapotis affamés de la vaguelette

    Au tombé d'un jour d'été  .!

  • Merci du partage poétique de ces lignes  "Chemin de Vie " , Jacqueline ! Elles résument, subtilement,  notre parcours ....

    Amitié, Nicole

  • Merci Jacqueline pour ce texte très dense une fois de plus.

    Je vois que tu es sensible aux parcelles de lumière qui se collent à la poussière. Un jour j'ai lu un livre de Jacques Carrière, toujours dans ma bibliothèque, s'intitulant "La Poussière du Monde".

    En voici un extrait : un poème d'un certain Yunus, domestique chargé de balayer la cour et d'autres tâches diverses:

    J'ai passé tout ce jour en vain

    De toi, ma vie, que vais-je faire ?

    D'amour tu n'as pu me combler

    De toi, ma vie, que vais-je faire ?

    Etant venu sans le savoir

    Je n'ai pu te dire au revoir

    Ni rire ni chagrin avoir

    De toi, ma vie, que vais-je faire ?

    Mes bienfaits, mes méfaits notés

    Le fil de ma vie se rompra

    Mon visage se corrompra

    De toi, ma vie, que vais-je faire ?

    Yunus le démuni, Yunus s'asentera

    Le grand voyage accomplira

    Insastifait demeurera :

    De toi, ma vie, que vais-je faire ?

    Et voilà, de quoi alimenter la méditation de ce week end d'été indien dont tous nous avons tous apprécié la douceur.

    Bisous. Mère Grand.

  • Des mots d'amour éblouis de passion...trop beau

    amicalement

    Josette

  • De ces poussières qui donnent dans un rayon de soleil un éclat d'or.

  • Félicitation j'adore j'aimerais beaucoup trouver les mots comme toi vraiment magnifique

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