Il y aura toujours des notes de piano sur le bord de la fenêtre
Il y aura toujours le chant de l’orage déclarant l’amour à la terre
Sur les pétales de roses le musicien et son archet
La nudité qui donne vie
L’orage à venir anime le pouls
La maison intérieure endormie
J’ai dans la poche quelques cailloux à compter
La distance entre l’éclair et le grondement du tonnerre
Le silence fait sa route
Un vide du cœur avant la rupture des eaux
Tout près du ciel on ne voit pas la chasse aux étoiles
Les nuages sont cratère gorgé de flèches
Ici est un jardin suspendu
Une bouche ouverte vers le monde
Sur la fragile chaise je m’assieds les jambes sur la table
Dans cette position je pense autrement
Je pense autrement la forêt
Le sol et le plafond
Le couvercle au-dessus de ma tête
Les mouvements de l’espace qui se tait
B - 30-08-2011
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