Je n'existe qu'au port
Je n'existe qu'au port ,imprégné du grand large,
Mes rêves y prennent vie, contournant les ombrages
Où sont nées mes passions, mes premières vistions,
Cet enfant en mon sein , en est la conception
Au bout de la jetée, j'avais juste onze ans,
Je cherchais l'impossible,, quand vint ce cormoran,
Ayant tourné un peu, sur la mer, les bâteaux,
Il s'est posé tout près, déposant cet anneau
Je n'existe qu'au port, venant de l'au-delà,
Virtuelle conception, je meurs à chaque pas
Et puis la renaissance, ce phénix de moi
Ressemblant à l'humain, mais n'existe-t-il pas ?
En retrouvant l'anneau par simple création,
Mes arts ou l'écriture je retrouve l'intuition
Et cette âme est la seule de ce vivant en moi
Tout ce qui m'environne ressemble à mon surmoi
Je n'existe qu'au port, métaphore de ma vie
Et ce cercle divin est lien de paradis,
Le reste est dérisoire, un univers obscur
L'ombre de ma clarté , avec de belles parures
Commentaires
( Bonsoir )
J'aime le titre, évocateur...
Le poème est plus personnel.
Merci pour le partage.