Ce que tu as ne m'intéresse pas,
Ce que tu es me comble de joie.
Ne jette ces yeux fixés tout autour,
Crispés en griffes de vautour !
Ils paraissent bêtement retenir
Ce qui file comme le temps d'un soupir.
Conte nous inlassablement quel est ton rêve,
Et en as-tu freiné ou non sa quête ?
As-tu décidé l'éveil ou la grève,
Dors tu béat comme finie la fête ?
Où sont tes joies et tes cris d'enfant
Enfouis pour quelques pièces d'argent ?
Ces manèges qui tournent à la folie,
Ces portes sans portes où les gens rient ?
Des siècles n'ont pas été utiles
Pour qu'un fier ne devienne docile !
Qu'il pleure alors sur ce qu'il n'a pas fait
Quand au bon moment il le pouvait.
La peur de n'avoir plus de confort
L'a jeté aux enfers des remords !
Ce qu'il a ne l' intéresse même plus,
Ce qu'il est ressemble au temps perdu !
Que demain trop tard ne le désespère
Et déride enfin ses maudites serres !
Commentaires
Bonne soirée à Adyne, Francoise et Béatrice qui avez apprécié et commenté ce texte. Merci
Merci Michel. C'est une vaste question qui ne peut si subitement trouver de réponse. Mais intéressante et qui mérite d'être creusée de plus près de par le fait qu'elle soit directe. Aussi imagée, j'en souris. Bon week-end à toi.
Amicalement,gilbert.
Au printemps de quoi rêvais-tu ? d'un monde bleu comme une orange.
Vous avez indéniablement l'oreille musicale et vous lisez ce qui n'est pas écrit ! Merci pour votre commentaire, Nicole, et passez aussi un bon week-end qui paraît augurer la rentrée.Amitié.gilbert
Quel beau message à capter au travers de vos lignes, Gilbert !
Le mieux-être est une quête proposée à tous... " Il n'est jamais trop tard " ! pour en saisir l'essence et la plénitude !
Douce fin de semaine et merci de votre partage ! Amitié, Nicole