” Je ne peux supporter le vent violent
Qui me secoue et freine mes pas,
Brise mon élan, lie mes bras
Quand je fuis la bise ou un autre vent,
Le froid, la nuit, me glace les os
Quand tant de chaleur qui s’évanouit
S’enfuit comme un déclin du héros
Qui grelotte gelé dans son lit,
L’horizon se défile à mes yeux
Et ne vois ni la mer, pas même un volcan,
La montagne enneigée, un chemin joyeux,
Une fleur au jardin aux amours d’antan,
Parmi les autres je crains tant d’être seul ;
Je ne comprends pas à quoi je sers,
Avec eux je roule comme dans le désert,
Crie le grain de sable au vent éternel ” .
Commentaires
Très beau! Bravo Gilbert!
Amitiés.
Adyne
Quelle belle image...
Merci cher Gilbert.