PARUTION DE MON DERNIER LIVRE AUX EDITIONS MENADES
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Il existe peu de littérature à propos du compositeur Georges Garvarentz, musicien hyper doué qui a mis son inspiration au service de la variété avant de se lancer dans la musique de film et devenir le témoin privilégié d’une époque, reflet des modes et des créateurs qui s’y sont produits avec talent. « Les plaisirs démodés », « Retiens la nuit », « Daniela », « La plus belle pour aller danser » … voilà le sommet de l’iceberg !
A la recherche d’un compositeur, le réalisateur Denys de La Patellière s’est laissé convaincre par l’un de ses acteurs principaux (Charles Aznavour) d’engager Georges Garvarentz pour musicaliser « Un taxi pour Tobrouk » (1960). Comme le score serait orchestré et dirigé par Paul Mauriat, qui pourrait éventuellement redresser l’une ou l’autre chose qui n’irait pas, il a fini par capituler. Au pire, il ferait écrire en dernière minute une nouvelle partition par un musicien maison ou demanderait à ce dernier quelques raccords destinés à resserrer la bande originale.
Pour l’artiste à peine âgé de trente ans, le tapis rouge a pris une allure de success story, encouragée par des louanges venues de toutes parts. Il s’est désormais aussi bien impliqué pour ses amis du show-business que pour les patrons des studios cinématographiques.
Il s’agit ici du premier livre consacré au compositeur.
Daniel Bastié n’a pas souhaité tracer une bibliographie de Georges Garvarentz, mais une nomenclature de son travail pour l’écran, sorte de catalogue chronologique qui analyse les films qui se sont succédé autant que les disques (45 et 33 tours) apparus dans les bacs des disquaires. En amont, l’objectif est clair : ne pas oublier un compositeur majeur du septième art et un peu éclipsé par certains de ses collègues.
Daniel Bastié a longtemps travaillé dans la presse écrite avant de se lancer dans la rédaction de fictions (Med comme Mehdi, Le viol, Rue Vogler, Prof story, Un bonheur fragile, etc.) et d’essais sur le cinéma (Les mondes cannibales du cinéma italien, Jess Franco : l’homme aux deux cents films, Jean Rollin et ses vampires cinématographiques, Philippe Sarde : des notes pour l’écran, etc.), tout en se consacrant à l’enseignement.
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